Réapprovisionnement et discussion [PV Hyacinthus Renfield]

Réapprovisionnement et discussion


Journée de « repos », Aelis était partagée entre l’envie de pensé a enfin, et a … oui, mais non … une véritable journée de repos, il y avait bien longtemps qu’elle n’en avait pas pris une, chaque fois qu’elle ne travaillait pas officiellement elle se retrouvait à soigner Kyle, ou X membre du coven, ou, comme dans le cas présent, elle allait rejoindre le fondateur du coven et discutait avec lui de tout ce qui se passait pour eux. Quelque part, être guérisseuse avait des avantages, mais bon, là ce jour-là, elle serait bien restée au lit alors les avantage, elle ne les voyait pas bien.

Enfin, elle pouvait au moins se lever tard, c’est donc vers neuf heures du matin que la jolie blonde se décida à quitter son lit, elle partie pour sa salle de bain, ou elle s’offrit un moment d’humanité, douche, brossage de dent, tout ce qui devait être fait de bon matin. Après quoi, elle passa sa longue paire de gants blanc nacré, ressemblant juste assez à sa carnation pour que l’on ne se pose pas trop de question. Ce jour-là, elle mit une robe bleu sombre, et une veste blanche par-dessus, un collant légèrement plus sombre que sa couleur de peau et bien sûr, des bottines blanches, pour compléter le tout. Toujours se faire jolie enfin, l’âge n’était en rien une excuse selon elle, l’on commençait à se sentir bien que lorsque l’on s’appréciait sois même. Cette fois ci, elle passa un trais de crayon sous ses yeux, soulignant la clarté de ses pupilles, puis elle prit un ruban pour nouer ses cheveux en une queue de cheval haute, laissant seulement deux longues mèches border son visage. Pour achever sa préparation, deux goutent de parfum vanille sur elle et l’assemblage était parfait.

Après avoir préparé un smoothie aux fraises et framboises fraiches, elle se fit son éternel chocolat qu’elle mis dans sa tasse thermos, sauf que cette fois elle ne rangea pas le smoothie pour plus tard mais le mis dans une bouteille de verre qu’elle glissa dans son sac. Saisissant son accessoire, elle quitta la maison qu’elle ferma à clé avant de partir pour le salon de thé de monsieur Renfield.

Même si ça pouvait paraitre assez peu discret, la plupart de leur réunion se faisaient là-bas, alors à force, le médecin avait commencé à lui acheter du thé, généralement du thé vanille et un thé qu’elle lui laissait le soin de choisir pour le mettre dans sa salle d’attente. Ce jour ne ferais pas exception car après une longue marche -et oui, bras de bras pas de voiture a toi serais sa devise jusqu’à la fin de sa longue vie-, elle aperçut enfin le fameux salon de thé ou elle devrait rapidement le retrouver.

Cet endroit avait quelque chose d’apaisant, ses teintes étaient parfaitement choisies bien sur quand aux parfums qui venaient caresser les sens de tout individue passant les portes …. Un délice. La demoiselle n’était pas particulièrement gourmande mais inutile de l’être pour apprécier les pâtisseries qu’offraient ce superbe endroit n’avaient rien à envier au reste. Enfin, bref, la demoiselle n’était pas là pour cela, elle prit soin de saluer la personne chargée des ventes d’un charmant sourire, passant sa commande habituelle avant d’aller prendre place ou elle le faisait toujours pour voir son « ami ».

Là, elle retira son sac qu’elle laissa au dossier de sa chaise ainsi que sa veste, ce qu’elle faisait très rarement mais cet endroit ne lui semblait absolument pas dangereux. Donc elle baissait légèrement la garde, juste assez pour mettre les autres en confiance du moins.  Enfin, elle s’assis sur sa chaise et croisa les jambes patiemment.

Réapprovisionnement et discussion


Bien évidemment, la demoiselle n’avait pas rendez-vous, mais il était bien inutile d’en prendre un pour l’instant, elle n’avait rien de bien extraordinaire à apprendre au créateur de son coven, au mieux, ils pourraient discuter de ses dernières rencontres, probablement d’ailleurs qu’elle profiterait de l’occasion pour souligner sa rencontre avec un jeune chercheur qu’elle avait eu forte envie de drogué avant de l’abandonner dans n’importe quelle ruelle. Oui, cela ferait probablement une très bonne information à faire passer, il pourrait bien pimenter légèrement le breuvage de l’importun s’il venait à passer la porte de cet endroit.

-Je ne t’avais encore jamais vu si presser de remiser un journal, serais il récalcitrant ?

Comme toujours, Aelis n’eut pas bien longtemps à attendre, a peine avait elle eut le temps de se défaire de ses sur vêtements et de s'asseoir que son ami était venu prendre sa place, et sans avoir rien à demander, il avait porté le thé préféré de la sorcière et des canapés léger.

-Très bon choix, comme toujours.

La demoiselle avait placé sa robe correctement sur ses jambes et observer son jeune chef avec un sourire amusée, elle prit volontiers un canapé entre ses doigts et le porta à ses lèvres pour le gouter et le délice était toujours le même, décidément, cet endroit n’avait jamais déçu la demoiselle, peu importe le temps, il avait le don de lui apporter réconfort et bonne humeur.

-Assez bien, les journées de repos ne sont pas si fréquentes pour moi, alors me lever tard et venir te rendre visite suffit à embellir mon temps de travail.

Quelque part, il n’y avait rien de bien surprenant a ce qu’il connaisse son thé favori.

-Comment se portent tes affaires ?

Mais chaque fois qu’il le lui servait avec le nombre exact de sucre qu’elle mettait dans une tasse et déjà mélanger pour lui éviter ce genre d’épreuve délicate avec ses prothèses, la demoiselle en était surprise et très touchée.

-Je m’en serais voulue de ternir l’éclat de ce merveilleux endroit par une tenue inadaptée.

D’autant plus qu’elle était anglaise. La demoiselle pris sa tasse de thé et la porta à ses lèvres, goutant juste du bout de celle-ci, elle ferma les yeux profitant de ce délice qui s’écoulait dans sa gorge. Parfait, comme toujours…

-Mais saches que c’est un plaisir pour moi de te faire de la publicité, tant par ma présence que tu sembles apprécier que par le thé que j’offre à mes patients en précisant, à chaque personne susceptible de me le demander, qu’il vient du plus merveilleux des salons de thé que je connaisse.

Bien sûr, la sorcière avait déposé sa tasse dans sa coupelle. Malgré la délicieuse ambiance de cet endroit et surtout la gentillesse du patron à son égard, la demoiselle eut un soupire las.

-Si tout le monde pouvait avoir la même éducation que toi …

Puis très vite elle se mis à rire légèrement.

-Quoi que… tu n’as pas toujours été si charmant avec moi, mon petit animal blessé.

Retour vers le passé


« Trop jeune » dit-il fièrement, la demoiselle devait elle rappeler qu’elle avait déjà passer ses quarante septièmes printemps ? En fait non probablement pas puisqu’elle ne se considérait pas comme âgée en sachant qu’un sorcier pouvait étirer son espérance de vue jusqu’à plus d’une centaine d’années sans la moindre difficulté, et quelque part, même si elle avait déjà atteint une puissance impressionnante, elle gardait les difficultés d’utilisation de la jeunesse.

-Quel dommage, les intellectuels sont si séduisants.

Et dangereux, en réalité s’était probablement cette partie là qui les rendait réellement plaisant, l’intelligence, rien de plus plaisant. Et comme toujours, le monsieur qui se trouvait trop jeune pour les mots croisés sortait sa montre a gousset et servait le thé après trois minutes et pas une seconde de plus, juste pour que l’infusion soit parfaite et que l’arôme atteigne la perfection. Pour ne rien gâcher au spectacle, Hya mis de lui-même le sucre dans la tasse de la sorcière et la lui servit. Bien sûr, la demoiselle déposa avec beaucoup de délicatesse son canapé au concombre sur le bord de la coupelle, elle prit le soin de frotter ses gants de soie pour en retirer les résidus et se saisit de la tasse. Les gestes pouvaient paraitre gracieux de l’extérieur, mais ils étaient surtout prudents, le pauvre Hyacinthus avait déjà subi les aléas du contrôle de telles prothèses et la blonde se voyait fort mal briser une tasse au nez de son propriétaire, ou pire le lui faire tomber dessus comme s’était si souvent arriver.

Quelque part, heureusement qu’elle était capable de lui offrir des soins …

Et puis ses histoires de sandwich, il se plaignait toujours mais son commerce était loin de ne pas fonctionner, s’était même l’exacte opposer selon la blonde, cet endroit avait une bonne réputation, du très bon thé et si à cette heure les bagels étaient déjà partis, alors les scones ne tarderaient pas à suivre.

-Alors, pense à en apporter à Hana cette fois, elle devrait apprécier que tu ais pensé a elle en pleine journée et se régaler des délices de cet endroit.

La tasse bien dans sa main, Aelis porta la porcelaine délicate a ses lèvres, elle prit une petite gorgée et souris tendrement à son ami.

-Parfait.

Comme toujours, du thé a la vanille, son préféré, infuser à la perfection et servit avec juste un sucre et demi dans une petite tasse en porcelaine… ce moment partager qui lui rappelait tant l’Angleterre, a ceci près que là-bas elle buvait plus souvent le thé préféré de ce cher Hya, du Earl grey, ici elle le partageait avec lui seulement quad ils se retrouvaient sur son domaine à elle.

-Sous entendrais tu que je ne t’expose mon avis sur ton entreprise et la perfection des moments passés en ta compagnie, via la politesse de notre pays natale, que pour économiser sur mon thé ?

Bien sûr que non, ça n’était qu’une plaisanterie que la blonde relevait de la même façon, ils étaient amis depuis bien assez longtemps pour ça.

-Dit-il alors qu’il vient de m’accuser de faire bien pire.

La demoiselle repris sa dégustation, amusée de l’entendre se remémorer sa soirée et plongeant elle-même sans ce souvenir plus que mémorable.

***

Le mois de novembre était froid, le sol serait rapidement recouvert de neige mais … il n’avait tout de même rien de commun avec l’Angleterre. Aelis était arrivée depuis un peu plus de deux ans déjà, pourtant, son Angleterre natale lui manquait, elle et son coven, il avait bien sur ses défauts mais ici, elle ne sentait plus le même lien a la voix, la puissance de son don était la même, probablement parce qu’elle avait appris a révéré la mère nuit… mais qui ne souffrirais pas du poids de la solitude ?

C’est ainsi qu’un soir particulièrement froid, la jeune doctoresse rentrais chez elle après une visite au domicile d’une patiente souffrante, exercé son métier était relativement difficile mais elle n’y renoncerait pas, il était son dernier lien avec son passé. Pour cacher ses prothèses, la sorcière portait un pull turquoise à manches longues et une paire de gants blancs qui s’arrêtaient à ses poignets, un jean foncer suffisait à compléter son look, et bien sûr, des bottines noires, pas qu’elle apprécie particulièrement mais la dame n’était pas encore capable de fermer des lacets alors, elle ne portait que des chaussures n’ayant pas d’attaches à fermées.

Alors que la demoiselle passait devant la forêt de la ville, elle aperçue une voiture et commença par s’en éloigner, les traqueurs étaient légions dans les parages et elle n’avait aucune envie qu’on lui tombe dessus ce soir. Bien sûr, elle avait déjà eu à faire à ce genre d’individue et l’échange n’avait rien eut de plaisant, dans un premier temps, elle avait dû éviter des coups et attendre d’avoir une main sûre pour planter une seringue dans n’importe quelle partie du corps de l’individue.

Et oui, elle était médecin, obtenir des substances à même de provoqué des crises cardiaques n’avait rien de complexe pour elle.

La sorcière avait donc drogué le traqueur et avait soigner le point d’entrée de l’aiguille une fois que la masse s’était écrasée au sol, elle n’avait plus eu cas s’en aller comme de rien et rentré chez elle pour se soigner, le corps en plein milieu de la rue serait trouvé au petit matin ou dans la nuit par quel qu’autre personne et serait donc amener là ou il le devrait.

Bref, la blonde passait son chemin, espérant éviter de se faire ennuyer se soir, et contre toute attente… et bien…. Raté, un homme sorti de la forêt, clairement pas un traqueur, la voix se fit sentir alors même qu’il apparaissait. Bien sûr, l’apparition d’un sorcier n’était pas non plus une excuse pour faire arrêter la blonde, impossible de savoir quelle réaction il aurait, les sorcières sans coven n’étaient en général pas les plus apprécier par les autres. Aelis reprenais sa route quand elle entendit un bruit sourd qui la fit retourner, l’homme était appuyé contre sa voiture et en mauvaise posture a priori…

Tiraillée entre son envie de paix et son don de guérisseuse qu’elle avait toujours offert aux êtres dans le besoin, la doctoresse eut du mal à choisir, mais puisqu’il était apparu exactement au bon moment et blesser, elle prit ça comme une indication du grand … de la mère nuit et partie voire l’inconnu.

- Good evening, are …

Arf, pas de l’anglais ici !!

-Bonsoir, Est-ce que ça aller ?

Bon, elle était gentille mais pas non plus inconsciente, Aelis avait sa seringue sans sa main et se concentrait pour ne pas la broyer sans le vouloir.

-Vous êtes blesser… je peux voir ?

Deux ans et le réflexe restait l’anglais … au moins ce genre de phrase était son quotidien donc s’était assez facile à exprimer à ce moment.

Retour vers le passé


Dans le monde actuel résister à un bon moment en compagnie d’une personne dont l’intellect ne laissait pas à désirer serait assez idiot, surtout qu’ils risquaient chaque jour de croisé un traqueur et de voir leur dernière heure arrivée, alors pourquoi s’empêcher de craquer pour un intellectuel. Le rattrapage aux branches était particulièrement amusant à entendre, le propriétaire n’avait pas tort, faire des économies n’avait rien de déplaisant, et puis, cela rajoutait encore d’avantage de plaisir au ses visites. Même si elles étaient d’autant plus agréables qu’ils pouvaient échanger des anecdotes sur leur pays d’origine et surtout leur rencontre qui avait été des plus amusantes.

***

Ah l’instinct de protection, cette chose délicieusement rare et surtout particulièrement absente, probablement était-il encore parti faire un tour avec l’instinct de survie de la jeune femme, car elle ne reculait pas. Elle s’approchait même lentement du sorcier, veillant tout de même à ne pas venir se coller à lui, un reste de logique probablement. Et pour la plus grande et agréable surpris de la soirée, l’homme parlait sa langue natale ! Une fort bonne nouvelle car l’allemand n’était pas du tout le fort de la blonde, probablement qu’elle finirait par s’y faire mais cela prendrait du temps. Bon, clairement ils n’avaient pas l’exacte même origine mais rien ne vaudrait jamais la musique du parler Anglais pour la soigneuse.

-Oh si ça n’est que cela.

Quoi de plus naturelle qu’une tentative de suicide au fond des bois ?

-Essayez plutôt un lac la prochaine fois, si cela est bien fait, vous tomberez à l’eau et vous noierez peut-être avant d’être vider de votre sang.

La blondinette avait passé ses bras mécaniques dans son dos, décorant son visage fin d’un délicieux sourire alors qu’elle prenait un ton tout à fait sérieux dans ses paroles. Clairement dans son état l’homme n’étais pas un trop grand danger, et puisqu’il était sorcier il avait probablement été attaqué, par une créature, ou un traqueur, mais aucune chance qu’il dise la vérité, pas plus que l’assaillant ait été un sorcier sans quoi il aurait attaqué directement sans prendre le temps de la blague. Enfin, ça ne la regardait pas, Aelis recula d’un pas en s’amusant toujours.

-Bien, alors je vais attendre une minute, deux maximums, et quand vous aurez perdu conscience contre votre véhicule, ou que vous l’aurez envoyé dans le décor…

Elle porta e de ses mains ganté à sa bouche couvrant du bout des doigts son air faussement gêner.

-Toutes mes excuses, je veux dire, lorsque l’arbre là-bas aura eu la satisfaction de vous voir répondre à ses avances, par une étreinte qui finira par dégager la chaleur torride d’un moteur s’enflammant.

Après tout, si l’homme appréciait l’idée de mourir brûler, pourquoi pas ?

-Je me déchargerais de ma responsabilité de médecin et peut être même que j’aurais le bonheur d’être invité à vos noces funèbres.

Aucun risque qu’elle voit la luge ou autre chose, al demoiselle était prudente, elle observait celui qui lui faisait face, prête à se défaire de lui s’il devenait ne serais ce que légèrement menaçant.

-Bonsoir très cher, et toutes mes condoléances.