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Le sorcier, la brute, et l’assommé - feat.[Lysander]

Zoltan Zapolya
Traqueur Ombre du Soleil

Zoltan Zapolya
Traqueur Ombre du Soleil
Mar 21 Avr - 16:18

Combien d'heure t'avais passé à te regarder dans le miroir ? Combien de tentatives avais-tu fais pour tenter d'enlever ce tatouage qui te recouvrait le visage ? Aucun produit ne fonctionnait et au point où tu en étais tu voulais savoir si te brûler le visage allait changer quelque chose, mais tu n'y arrivais pas. Tu étais extrême, mais pas à ce point là, pas encore du moins. On te regardais de façon étrange depuis ton retour et ce nouveau tatouage était l'une de ses bizarreries que tu découvrais sur ton corps, sans parler du reste...

Tu voulais comprendre ce qui avait pu se passer, ce qui clochait durant cette absence de deux ans alors que dans ton esprit peut-être que ce n'était que quelques heures qui s'étaient déroulés. Mais tu ne savais clairement pas par où commencer. Tu ne voulais pas passer les examens médicaux demandés par l'ordre afin de savoir si tout allait bien sur ton corps, car tu voulais tout de même cacher une chose assez peu commune, de plus tu te sentais en excellente forme, alors à quoi bon t'examiner ? Demander de l'aide aux Traqueurs n'était pas la meilleure idée pour le moment, demander à des civils non plus, mais tu étais dos au mur et tu savais que tu ne pouvais t'en sortir seul. Les seuls recherches que tu avais pu mener t'ont bien confirmé qu'il ne s'agit pas là de sorcellerie provenant d'une quelconque sorcière ou même d'un frère ou d'une sœur supérieur. C'était autre chose, qui n'avait sans doute rien a voir avec eux. Quelque chose de plus sombre, de plus intriguant et sans doute de plus ancien. Et c'est précisément lorsque ton esprit buta sur le mot ancien qu'une idée venait à toi.

T'éloignant doucement du miroir se trouvant dans ton petit compartiment te servant de chambre, tu réfléchissais à qui tu pouvais t'adresser afin de t'aider dans tes recherches ? Mais aucun nom ne te venait en tête, il fallait adopter une nouvelle stratégie et cette dernière serait donc de s'adresser à des chercheurs. L'unique endroit où il y en avait pas mal était l'université d'Eigenlich. Encore fallait t-il savoir vers qui se tourner, mais tu avais enfin une piste et il fallait immédiatement commencer par cette dernière. Comme à ton habitude, tu remettais une grande cape noire qui enveloppait tout ton corps avant de mettre des rangers noires à tes pieds. Prenant simplement un couteau de combat que tu planquais près de ton corps, tu avais décidé de laisser tes armes avant de te diriger vers le nord de la ville et son université.

Il devait être aux abords de 18h lorsque tu pénétrais sur le campus. Inutile de penser à tous les regards qu'on pouvait t'adresser et au faite que t'ai du attendre que la sécurité ne regarde pas avant de t’introduire dans l'enceinte du plus grand bâtiment. De toute manière, on t'aurait directement refusé l'entrée vu ta sale tronche.

Croisant quelques étudiants qui semblaient intrigués par ta tête, tu accélérais le pas en suivant quelques panneaux indiquant divers départements. Tu t’arrêtais d'abord devant celui de la littérature, sauf que tu savais que ce n'était clairement pas ici qu'on pourrait t'aider, au mieux on pourrait te proposer de lire Don Quichotte ou une autre connerie que t'as déjà lu pendant que tu t'ennuyais. Continuant à te balader dans le bâtiment tu ne savais pas vraiment où tu allais, mais tu savais que tu n'allais certainement pas repartir avant d'avoir trouvé une personne susceptible de t'aider. Errant comme un fantôme dans les longs couloirs tu te retrouvais face au département des langues. Ton esprit pensa directement aux langues anciennes capable de déchiffrer tout un tas de choses et aux secrets qu'elles pouvaient enfermer. Poussant la porte, tu te retrouvais dans un nouveau couloir avec plusieurs inscriptions. L'une d'elle indiquait la direction de la bibliothèque universitaire, cette dernière pouvait peut-être répondre à tes interrogations. N'hésitant pas a te diriger vers celle-ci, ton excursion allait très rapidement être stoppée par un individu assez âge qui haussait le ton sur ton apparence.

- Dites donc, vous vous croyez au carnaval avec votre accoutrement ?!

Ne cherchant pas à comprendre plus, tu tournais ta tête tout autour de toi afin de t'assurer qu'il n'y avait personne. Lorsque tes doutes furent dissipés, tu assommais le pauvre papy d'un coup de poing avant de le traîner derrière toi vers une porte qui semblait donner sur un espace de stockage. Ouvrant cette dernière tu l'installais de manière à ce qu'il n'ait pas mal au dos à son réveil et tu t'assurais de bien renfermer la porte derrière toi. Tu n'avais clairement pas besoin de curieux dans un moment pareil, mais après tout tu n'étais pas non plus venu chercher les ennuis, alors tu te contentais de continuer ton expédition à travers les couloirs.

La chance finissait par te sourire, tu voyais enfin l'entrée de la bibliothèque mais tu savais que tu aurais besoin d'aide pour déchiffrer certains ouvrages, alors tu décidais d'entrer dans le premier amphithéâtre se trouvant sur ton chemin. Par chance le cours venait de finir et tu te dirigeais directement vers le professeur.  

Attendant que les étudiants quittent l'endroit, tu prenais la parole en t'adressant à l'homme barbu avec ta voix grave et quelque peu désincarnée.

- J'ai besoin de l'aide d'un chercheur pour quelque chose de spécifique, votre prix est le mien.

Tu étais direct et tu n'avais pas beaucoup de temps devant toi, si le vieux se réveillait dans quelques heures il fallait commencer de suite car tu n'aurais sans doute pas de deuxième occasion de l’assommer. Tu ne savais d'ailleurs même pas à quel genre de professeur tu t'adressais.
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Lysander Dahan
Sorcier Frère Supérieur

Lysander Dahan
Sorcier Frère Supérieur
Mer 22 Avr - 2:11
Une journée bien ordinaire. L’on serait en droit de penser qu’une personne avec les pouvoirs de Lysander ne serait plus capable d’être étonnée de rien, et pourtant c’était tout l’inverse. L’inattendu avait rythmé sa vie depuis le début. Il n’avait pu prévoir ni sa propre déchéance, ni sa libération. Trop souvent, il se rendait compte qu’une information aurait été capitale que bien trop tard. Seule trace de son passé, cette langue qu’il enseignait à des étudiants qui pour la plupart n’en avait que faire. Non pas que cela ne les intéressait pas, mais davantage car sa matière comblait des points manquants et que bien souvent ils arrêtaient de donner des efforts dès lors que leur passage était assuré. Il ne pouvait les blâmer, tous n’avaient pas son espérance de vie et les voir grouiller comme des fourmis dans l’Université avait son charme.

Les fins d’après-midi avaient sa préférence, probablement car il ne donnait que très rarement de quelconque conférences le soir, ce qui voulait dire qu’il pouvait prendre ce temps pour lui. Ce qui impliquait souvent de se mettre en quête des éléments nécessaires et à s’organiser afin de parvenir à compléter ses futurs projets magiques, ce qui pouvait prendre plusieurs semaines voire des mois entiers.
Et c’est pour cela qu’il restait après ses cours, dans son bureau à feuilleté des documents empruntés à la bibliothèque. Quelques livres en anglais sur l’évolution de l’hébreu à travers les âges, les récits bibliques. Lysander et l’anglais, ce n’était pas exactement une histoire d’amour. Aussi avait-il sur lui son téléphone, qui traduisait tout d’un scan rapide et qui – parfois –  ne faisait guère plus de sens pour lui que si la documentation avait été faite en chinois. Alors que le dernier élève quittait la pièce, il sortit d’un tiroir le fameux ouvrage « The Story of Hebrew ». C’est à ce moment que quelqu’un entra dans la pièce et s’adressa à lui alors qu’il était en train de chercher son application sur son cellulaire. Lysander redressa le regard puis se figea d’une surprise muette : « Le théâtre c’est… le bâtiment d’à côté ? », dit-il penaud en montrant le mur derrière lui mais en réalité pointant dans la direction générale d’un bâtiment de l’autre côté du campus. Et puis, le regard de l’homme en face de lui ne semblait pas le quitter, comme si l’information n’avait pas servi.

Il referma le livre, le laissant sur son bureau, se leva lentement en posant les deux mains à plat pour se dresser. Le voilà à présent debout, prêt à se présenter comme il se devait. Après tout, si c’était l’un de ses élèves, ce qu’il pensait être un maquillage sur son visage et son costume l’empêchait de connaître son identité : « Professeur Dahan, je vous en prie, asseyez-vous. Il attendit qu’il s’avance avant de continuer. J’enseigne l’hébreu, je ne sais pas si je vais pouvoir vous être d’une grande utilité. J’ai du temps cela dit, je pourrais peut-être vous aiguiller vers un ou une de mes collègues. »
Lysander se rassit sur sa chaise et attendit que son interlocuteur prenne la parole.
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Zoltan Zapolya
Traqueur Ombre du Soleil

Zoltan Zapolya
Traqueur Ombre du Soleil
Lun 27 Avr - 1:22

Ton regard se posa immédiatement sur le livre qu'il venait de sortir, peut-être que le destin t'était favorable vu le titre de ce dernier. Cet homme savait sans doute lire l'écriture hébraïque et peut-être même d'autres langues anciennes qui pourraient potentiellement décoder ton soucis d'ordre quelque peu paranormal. Tu relevais la tête pendant qu'il te parlait et essayent tant bien que mal de te calmer et de prendre un ton peut-être plus doux et plus amical ? D'un geste de la tête tu présentais tes excuses en vue de tes manières malpolies. Malgré tout cela il resta très professionnel en se présentant à toi alors qu'il aurait très bien pu te virer sans te dire un mot de plus. Il t'invita même à t'asseoir alors que tu toi tu t'étais ruée dans sa salle tel un Cosaque sur un soldat Ottoman.

N'attendant guère longtemps, tu prenais place en face de lui en tentant de te racler la gorge pendant de longues secondes, mais tu n'y pouvais rien, tu avais beau faire ce que tu voulais. Ta voix allait rester telle qu'elle est. Tu voulais tout de même prouver ta bonne foi en tentant d'être honnête et convaincant. Tu ne savais pas vraiment par où commencer, mais il fallait bien trouver un début.

- Avant tout chose je tenais à vous présenter des excuses concernant mon intrustion quelque peu brutale pendant votre corps, je ne voulais pas spécialement perturber votre cours et encore moins empiéter sur votre temps libre, merci de votre politesse.


Reprenant ta respiration, tu croisais les mains l'une dans l'autre en regardant qu'il n'y ait bien plus personne dans l’amphithéâtre avant de dire quoi que ce soit. Tu ne voulais pas ébruiter tes propos à beaucoup de personnes aussi farfelues puissent t-ils sonner.

- Quoi que je dise, vous me jugerez et me prendrez sans doute pour un fou. C'est la nature humaine d'être ainsi. Et je pense que même les plus fervents adeptes de Nietzsche et de son concept de surhomme le feront. Comme vous vous en doutez je ne suis pas un étudiant. Je suis une personne qui cherche à comprendre certaines choses qui pourraient potentiellement se trouver dans des écrits d'origine Mésopotamienne. Vous enseignez donc l’Hébreu ? C'est une piste parfait pour commencer.


Observant par la fenêtre les nuages qui passaient, tu réfléchissais à ce que tu pouvais faire en plus avant de prendre ta main et frotter ton visage afin de tenter d'enlever ton étrange tatouage en forme de crâne. N'y arrivant pas comme d'habitude, tu voulais démonter qu'il ne s'agissait pas de maquillage. Pour prouver que ce n'était pas un tatouage non plus tu avais une autre méthode un peu plus extrême. Sortant doucement ton petit couteau de combat tu passais la lame doucement sur ta joue droite afin de ne pas l'effrayer plus que ça, même si c'était difficile de ne pas faire peur à une personne lambda.
Lorsque la lame rentra un peu dans la joue, elle cassa fit une légère coupure sur le visage avant que ce dernier ne la rejette tout doucement et se referme. Aucune trace de sang à l'horizon, pas une seule goutte ne s'en était échappée.

- Je pense qu'ainsi vous comprendrez mon problème. Comme vous pouvez vous en douter, il ne s'agit pas d'une supercherie ni d'un tour de magie. Il s'agit d'un problème que je n'ai pas réussis à résoudre depuis un bout de temps maintenant. Vous, vous demandez certainement pourquoi je me tourne vers vous ? La réponse est simple, j'ai accès à beaucoup d'ouvrages disons quelques peu uniques. Mais aucun d'entre eux ne contient de réponse.


Tes paroles étaient plus mystérieuses les unes que les autres, tu pouvais prier pour qu'il n'appelle pas la police ou un service psychiatrique, mais tu étais direct et tu n'avais pas beaucoup de temps à perdre.
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Lysander Dahan
Sorcier Frère Supérieur

Lysander Dahan
Sorcier Frère Supérieur
Jeu 30 Avr - 20:47
« Excuses acceptées. Et ça me fait plaisir. » ; Dit-il dans un sourire comme si l’homme en face de lui n’était que l’un de ses nombreux élèves. Lui aussi, parfois, avait cette sensation qu’être normal avait du bon. Bien sûr il n’oublierait jamais ses origines, et beaucoup de choses lui manquaient. Mais il était forcé d’avoue que le monde des humains d’aujourd’hui avait évolué dans le bon sens. Leur vie était plus facile, plus oisive, là où lui n’avait échappé qu’à la tyrannie et aux massacres du fait de sa condition de djinn.

Le professeur Dahan arqua un sourcil lorsque l’homme en face de lui mentionna Nietzsche. Il n’avait aucune idée de ce que ça pouvait être. Il acquiesça, peu sûr de lui, et il espérait que le contexte de la conversation lui offrirait les réponses. Le moins que l’on ait pu dire c’est qu’il était quelque peu décontenancé par tout ce qu’il était en train de lui raconter : « Oui… hmm. Je vois… » ; Qui d’autre qu’un sorcier pouvait vouer une telle passion à une langue mésopotamienne ?... Il se faisait sans doute des idéééeees WOAH. Lysander esquissa un mouvement de recul, son regard s’attarda sur la lame d’un couteau que l’homme en face de lui semblait avoir sorti de nulle part. Bien qu’il l’ait sorti lentement, qui se baladait avec ce genre de truc dans une école ?! Cependant, malgré quelques balbutiements, aucun mot de sortit de sa bouche et il ne fit qu’observer avec stupeur l’homme s’entailler la joue, à moitié debout sur sa chaise, un regard à la fois apeuré et avide de comprendre illumina son visage. Sa curiosité était piquée. L’action de son interlocuteur avait aussi eu le mérite de lui faire remarquer que l’homme cachait derrière ce qui s’était avéré être un tatouage plusieurs cicatrices. Or, son entaille ne semblait pas en avoir créée de nouvelle. Les hypothèses fusaient dans sa tête.

Lysander se passa la main sur le front, la situation l’intriguait, mais comment pouvait-il accepter un pareil marché sans vendre la mèche sur sa réelle condition de sorcier ? Au final, l’échappatoire était plutôt simple : « Bienvenue à Eigenlich, lança-t-il sur le ton de l’évidence.  La ville où tout le monde change sans réellement savoir ni comment ni pourquoi. »
L’aura de bien être et de félicité qui embaumait l’air d’Eigenlich n’était pas sans conséquence sur la majorité de ses habitants. Bien sûr, Lysander, ou plutôt l’entité que son Coven vénérait, y était pour beaucoup. Lui-même avait profité de sa ‘bienveillance’. Il adressa un sourire un peu gêné : « Pourriez-vous… ranger ça ?... » ; il pointa le couteau du menton. Il essayait de dédramatiser la situation, n’importe qui d’autre se serait sans doute carapaté… Il ne savait pas où placer son humanité. Feindre la peur lui semblait trop facile, jouer le calme serein et la confiance en soi lui paraissait la meilleure option. En un sens, il n’avait pas spécialement peur de finir avec un couteau dans le cœur… Même s’il devait sans doute s’en méfier. Non. Quelque chose lui disait que cette personne était soit un sorcier ayant expérimenté un peu trop sur lui-même, ou un humain victime d’un sortilège. Lysander était convaincu qu’il pouvait l’aider, et son aspect ‘monstrueux’ faisait comme écho à sa propre situation : « Oui, effectivement. Je me demande pourquoi vous venez dans une université, plutôt que d’aller à l’hôpital… Si vous souhaitez avoir accès à notre bibliothèque, je pense pouvoir vous procurer quelques ouvrages mais je doute que nous ayons des artefacts aussi rares que ceux que vous semblez posséder. ».
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