RSS
RSS



 
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

 :: Archives de RP Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Admonitio prima (libre)

Anonymous

Invité
Invité
Sam 25 Avr - 1:26

Talia dicenti curarum maxima nutrix
nox intervenit, tenebrisque audacia crevit.

In nova fert animus mutatas dicere formas corpora

Post fragmenta



(…)

Eigenlish a faim d'elle-même ; je le sais pour l'avoir vu-e. Ce sont les sorciers qui l'affament ; je le sais pour l'avoir vécu. Nous n'avons pas, eux et moi, la même béance intérieure, mais nous partageons le sens du besoin.

(…)

Nota bene : les quartiers nord.

(…)

[illisible]

(…)

La ville est partout assiégée par une magie difforme. La Mère ne m'en a rien dit.
Je ne crois pas comprendre exactement ce qu'il s'est produit ici, pas non plus ce qu'il continue de s'y dérouler les jours passant. Je le voudrais, mais aucun livre ne m'a permis d'avancer. On connaît les bonheurs aigres et les bénédictions réversibles ; des siècles de réécritures roboratives ont eut raison de notre méfiance. Reste certes la défiance, un frisson qui nous angoisse à la réception du don : l'écoutons-nous comme il le faudrait ?
Je n'en suis pas persuadée.

(…)

Il y en a beaucoup ici. Ces gens-là ne savent rien.

(…)

Plus vieux. Plus ancien. Plus juste.
Nos enseignements se sont-ils donc tous perdus ?
[…]
Je sais qu'il est idiot d'imaginer un passé parfait. Tolérer l'amoncellement des erreurs n'en est pas plus judicieux.

(…)

Je ne suis pas venue pour rien.

(…)

Je suis allée voir les bars. En soirée, les lumières de la rue ressemblent à des fragments de soleil épars. Les gens courent, et moi je marche.
Les enseignes et les terrasses bruissaient comme un buisson sous le vent.
Tout au bout de la rue Ferdinand, « le Pantalon » n'a plus la moindre place assise.
Je suis rentrée commander un martini dry.
Je savais ce que j'avais à faire. Quand l'attente a semblé s'amoindrir, je me suis dirigée vers l'arrière-salle, et j'ai occupé les toilettes pour dames.
Quelques minutes.
Je verse le martini dry.
Je fais mon imploratio.
J'ouvre les yeux sur la porte.

Queasitamque Famem lapidoso vidit in agro
unguibus et raras vellentem dentibus herbas.
hirtus erat crinis, cava lumina, pallor in ore,
labra incana situ, scabrae rubigine fauces,
dura cutis, per quam spectari viscera possent;
ossa sub incurvis exstabant arida lumbis,
ventris erat pro ventre locus; pendere putares
pectus et a spinae tantummodo crate teneri :
auxerat articulos macies, genuumque tumebat
orbis, et inmodico prodibant tubere tali.*

Elle cherchait la Faim ; elle la vit dans un champ pierreux, d'où elle s'échinait à arracher des ongles et des dents, de rares brins d'herbe. Ses cheveux étaient hirsutes, ses yeux caves, sa peau livide, ses lèvres pâles et moisies, ses dents mangées par le tartre. A travers sa peau rude, on aurait pu voir les viscères ; des os décharnés perçaient sous la courbe des reins. Au lieu du ventre, rien que la place ; les genoux faisaient une saillie ronde énorme, et les talons s'allongeaient, difformes, sans mesure.

Ainsi vint la Faim comme une ombre rappelée, sortie d'un secours terreux, recouverte de la poussière des siècles.
Elle était telle que l'avait décrite Ovide, à mes côtés dans cette pièce exiguë : et moi, je la regardais.
Alors le prix du sang me parut plus juste.
Alors il me sembla qu'on me rendait mes frères et mes sœurs.
Alors les sorciers de cette cité-monde n'étaient plus seuls à piétiner nos chants.
Elle me rendit mes regards, et je lui dis : « I *».
*Va

Puis je me fondis parmi les oiseaux qui peuplent les métropoles, et on me chassa du bar comme un animal nuisible.
[…]

geminis amplectitur ulnis,
seque viro inspirat, faucesque et pectus et ora
adflat et in vacuis spargit ieiunia venis; f
unctaque mandato fecundum deserit orbem
inque domos inopes adsueta revertitur antra [...]*

Là, elle l'entoura de ses bras osseux et le remplit d'elle-même ; elle souffla  son poison sur sa gorge et sur son torse et sur ses lèvres ; et dans ses veines creuses elle planta la faim. Quand son devoir fut accomplit, elle quitta le monde fertile, et retourna vers les terres du besoin, et à ses antres familières. »

Puisqu'Eigenlich a si faim d'elle-même, j'ai cru bon de l'affamer vraiment.
@Quisque
Sulpicia a invoqué la Faim personnifiée et s'est éclipsée. Si vous ne l'arrêtez pas, elle sèmera une faim irrépressible et surnaturelle dans tout le quartier nord jusqu'à la prochaine lune.
Revenir en haut Aller en bas
Caleb Becker
Traqueur Exorciste

Caleb Becker
Traqueur Exorciste
Mer 29 Avr - 10:17

Admonitio prima (libre) 45665ae1fb2b0e405d0dc43f3a62d735

Admonitio prima

Franchement, un jour, il ne savait absolument pas quand, mais un jour, il allait faire un planning avec les heures et jours viable pour prévoir des attaques magiques. Quelque chose qui soit tenu par tous les coven du monde pour respecter un peu fair-play dans les traques. Non, parce que vraiment, il n’y avait aucun respect nulle part.

Oui, demander du respect pour ce genre de chose était stupide, mais avouez que tout serait beaucoup plus simple avec ce genre de planning. Il y aurait de vrais jours de congé, des vraies vacances, peut-être même une vraie fiche de paye qui ressemble à quelque chose avec un salaire fixe.

Oui, dans un monde idéal ça serait peut-être ce qui arriverait. Caleb aimerait vivre dans ce monde idéal où il pourra imposer son planning, mais ce n’est pas le cas. Ça ne sera jamais le cas. Malheureusement.

C’est à ça qu’il pense alors qu’il vérifie ce qu’il a sur lui dans son sac. Logiquement, il a tout pour les situations classiques, autant que peut être classique une situation qui comprend de la magie. Le signalement qui est arrivé au QG avait été assez nébuleux en même temps.

Il y a des gens qui se sont à manger avec une faim dévorante, tellement que certain ce sont attaquer à ceux autour.

Le tout avec un lieu et rien de plus.

Génial, ce genre de piste.

Le cannibalisme et la faim de manière générale avaient juste l’air de quelque chose de si splendide en soirée avec plein de gens. Franchement, il ne savait qui c’était, mais si c’était le coven du coin qui décidait de faire ça c’était vraiment une situation de merde. Encore plus que d’habitude.

— Heu, les gars, juste pour savoir. Est-ce que l’un d’en vous a une piste sur ce qu’on va avoir sur place ? Perso je mise sur possession ou potion.

C’est sa façon a lui de chercher un peu à passer le temps alors qu’il fait le tri inutile dans ses affaires sur la plage arrière pour calmer ses nerfs. Il déteste partir en traque sans avoir tout planifié à l’avance, mais comment tu te prépares avec une attaque-surprise ? Tu ne le fais pas.

Au moins l’avantage c’est qu’ils sont un groupe complet si on y regarde bien. Matthew Adler, chercheur, petit fils d’un exorciste qui pourrait analysé la situation sûrement mieux qu’il ne le pourrait lui-même. Sirius O’Brien, inquisiteur, ancien criminel, une bien meilleure force de combat que lui.

Oui, c’est assez basique ses connaissances sur ses compatriotes, mais toujours mieux que rien du tout.

Il penserait à regarder leurs dossiers plus en détail plus tard. Pour le moment le plus important est d’arriver le plus rapidement possible sur place et c’est bien pour ça que ce n’est pas lui qui conduit. Avec sa conduite de mamie prudente, la ville aurait eu le temps d’être dévorée avant qu’ils n’arrivent.

— Au fait… On est bien d’accord qu’il faut d’abord régler le souci de magie avant de prendre en chasse le responsable de ça ?

Parce qu’avec la précipitation de la formation du groupe avec ce qui était sur place au QG, ils n’avaient pas pris le temps de demander ce genre de détail. Les rapports à base de traqueur fonçant pour trouver une sorcière au lieu de réparé les dégâts causés avant il en avait plein et n’avait aucune envie de devoir en faire un de plus.

— Une préférence sur la marche à suivre ?

Il avait lui-même ses propres préférences, c’est-à-dire que tout soit réglé rapidement avec un peu de sel jeter dans les airs et une formule en latin et qu’ainsi tout soit fini. Ce qui n’est absolument pas un plan et il le sait parfaitement, surtout quand on ne sait pas ce qu’on a en face. Il relève les yeux de son sac et vois leurs destinations arrivées rapidement face à eux.

C’est du rapide.

Génial.

Qu’est-ce qu’il a hâte !
Revenir en haut Aller en bas
Sirius O'Brien
Traqueur Inquisiteur

Sirius O'Brien
Traqueur Inquisiteur
Mer 29 Avr - 21:28
ft. Caleb, Matthew, Sulpicia
Admonitio prima
 

Le cours des événements s’était emballé de façon inopinée, Sirius qui n’était là que pour une visite de routine pour sa prothèse se retrouvait à présent embarqué dans ce qui semblait être une grande épopée. De tous les membres de la branche d’Athéna présent au QG il était le seul à devoir se déplacer, les autres étaient soit trop occupés, soit peu intéressés par cette histoire plus que obscure. Il était accompagné de deux autres hommes qu’ils avaient peu cotoyés auparavant, mais dont ils connaissaient le nom. En arrivant à Eingenlich il avait pris le temps d’apprendre le nom de tous ses collègues et leur fonction. Savoir à qui s’adresser en cas de problème ou qui ne pas énerver était plus que crucial dans sa situation.

Ils faisaient à présent route vers l’épicentre du problème, le lieu du vice, où la folie avait pris le pas sur la réalité. Ils n’avaient aucun indice et ils se lançaient dans l’inconnu, peu certains de ce qu’ils allaient trouver. Ils pouvaient se perdre en conjecture qui n’en finirait pas, le seul moyen de connaître la vérité était de sauter à pied joint vers le danger.

“ La seule chose dont on peut être sûr c’est qu’on a affaire soit à une puissante sorcière seule, soit à un groupe, dans les deux cas on risque d’en baver “, il ne mâche pas ses mots, il préfère prévenir que guérir et mettre les choses aux clairs est important.

Les traqueurs des branches Thot et Freya n’avaient pas forcément beaucoup d’expérience de combat, mais ils avaient tous un minimum de formation et Sirius espérait que cela suffirait. Il savait très bien qu’il ne pourrait s’occuper de la protection de qui que ce soit au vu de la situation. Il n’était même pas certain d’en ressortir sans graves blessures au vu du chaos ambiant qui leur avait été dépeint.

“ Ouais ça sert à rien de courir après une sorcière qui s’est sûrement déjà barré,on a pas eu d’ordres particuliers là dessus de toute façon “

Leur départ s’était fait dans la précipitation avec pour seule consigne d’aller voir de quoi il en retournait, Sirius se fichait bien de la marche à suivre tant que l’affaire était réglée. Il ne vouait pas de haine particulière aux sorcières et en poursuivre une sans raison était plus que futile. L’essentiel dans l’immédiat était de récolter des informations sans pour autant se diriger droit vers leur destruction. Par la suite ils pourraient aviser et s’organiser pour mettre un terme à cette folie insatiable.

“ On recueille des infos, on fait pas de conneries et après on pourra décider d’un truc à faire “

Il rigole intérieurement, tout à l’air facile dit comme ça, mais il sait que la traque aux sorcières n’a rien d’une promenade de santé. Il se tient en équilibre sur un fil, funambule ballotté au gré du destin, dont le moindre mouvement peut signer la fin. Il n’a jamais mené de traque avec ces deux là et il ne sait pas vraiment à quoi s’attendre, mais il s'adaptera comme il l’a toujours fait, il n’a pas le choix.

Le moteur s’arrête de tourner, ils sont arrivés, la traque peut commencer.






Revenir en haut Aller en bas
Matthew J. Adler
Traqueur Aspirant Chercher

Matthew J. Adler
Traqueur Aspirant Chercher
Jeu 30 Avr - 15:03

admonitio prima

ft. sulpicia & les traqueurs
Le bureau était plutôt calme, compte tenu de l'arrivée de la nouvelle info. Un peu trop. Etais-ce l'habitude qui avait rendu les traqueurs d'Eigenliens si non-challant, un manque de prise au sérieux ou juste une trop bonne gestion du risque, qui avait convaincu les quelques autres membres du groupes de rester assis à leur bureau? Tu ne saurais pas dire, Matthew, puisque c'est la première fois qu'un tel signalement arrive au QG depuis ton arrivée dans cette étrange nation. Mais le fait est que cette histoire de personnes qui se mettent à se manger entre elles, ça avait certainement de quoi intriguer un membre de la branche Thot de par son caractère inhabituel.

Alors tu te lèves, pour signaler à tes deux autres collègues que tu as l'intention de les rejoindre, et fouille ton tiroir à la recherche de ton revolver. T'aimes pas avoir à l'utiliser, mais t'as pas envie de tester ta chance plus que ce n'est déjà le cas en partant en mission avec deux quasi-inconnu sur un boulot déjà pas bien explicite. L'arme à feu gagne alors sa pochette, accroché à l'arrière de ta ceinture et ton couteau balistique enfoncé dans son étui au niveau de ta cheville, sous ton pantalon en tweed gris. Tu charges rapidement ton sac en bandoulière d'une lampe torche, un peu de sel, et tes habituelles attaches en plastique avant de te saisir de tes clefs de voiture que tu présente rapidement aux deux autres traqueurs pour leur indiquer que tu te charges de les amener.

Le premier gars lance la conversation pendant que vous fourrez vos affaires dans le véhicule, et t'écoutes avec une certaine attention les théories qui fusent dans l'habitacle, passablement dubitatif. Il est assez clair à la simple expression sur ton visage que tu n'es pas d'accord avec les propositions que tu entends.

J'ai pas envie de croire à l'idée de la possession, ça voudrait dire des dizaines de sorcières qui maîtrisent cet art pour avoir un tel signalement, sans parler du fait que… pourquoi faire une telle attaque planifiée pour essayer de se bouffer les uns les autres? C'est pas logique… Et la potion aurait pas un usage si étendu… sauf si la source est la même pour tous les contaminé, mais on pourra voir ça que sur place, j'imagine. Je pencherai plutôt pour un enchantement ou une malédiction, même si la deuxième aurait probablement déjà plus effet à l'heure qu'il est… encore une fois seulement s'il n'y a qu'une seule sorcière face à nous, ce qui n'est pas dit, comme le soulevait … euh…. Cyrus c'est ça?

Ton manque d'intérêt assez peu évident pour tes collègues, cumulé à ton arrivée récente en ville faisait que t'avais qu'une idée approximative de leur nom,  éventuellement entendu à un moment ou à un autre hélé dans les locaux que vous vous étiez attribué. L'autre gars, Caleb, il avait une voix bien assez portante pour que t'ai réussit à t'en souvenir, mais le blond t'avait visiblement moins marqué.

Pendant que tu t'approches rapidement du quartier Nord que tu connais bien, dépassant probablement de quelques kilomètres heures les limitations de vitesse autorisées, tes deux co-équipiers sont en train de se mettre d'accord sur les priorités à avoir. Ca propose de se concentrer sur les effets. T'aimes pas particulièrement l'idée, mais d'un autre côté, c'est pas toi et tes capacité de combat qui pourront convaincre de s'attaquer directement au big boss.

Si on arrive à arrêter ça sans avoir à la ou les choper, pourquoi pas. Mais je serais pas contre une petite prime personnellement. Je sais qu'on reste que trois, mais si c'est l'affaire d'une sorcière et qu'on a moyen de l'attraper, ça reste un deal intéressant.

Tu conclus ta phrase en arrêtant le moteur, dans une petite rue discrète située entre le quartier universitaire et celui des bars. Ca vous laisserait le temps de voir ce qu'il se passe dans les environs avant de sauter dans la gueule du loup, au milieux des habitants affamés. T'es pas sûr de la procédure au cas où vous vous fassiez attaquer, honnêtement. Les eiglenniens lambda doivent rester en dehors de tout ça, c'est le mot d'ordre, mais là, ils restent les premiers impliqués.

Bon les gars, j'espère que vous sentez pas la bouffe, parce que j'suis pas chaud pour avoir à traquer des civils qui pourraient se dire que vous feriez un bon en-cas.

notes : j'écris en #816750 // RIP Caleb & son parfum au citron?

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité
Invité
Sam 2 Mai - 3:45

Talia dicenti curarum maxima nutrix
nox intervenit, tenebrisque audacia crevit.

In nova fert animus mutatas dicere formas corpora

Fragmentum

La faim se meut comme un nuage.
Elle s'infiltre à travers peau
Et la recouvre d'un vol de poussière ;
Un désert qui n'a rien d'abstrait

Puis l'odeur
L'odeur
Imperceptible alors qui se fait un besoin
Dispersée par les rues, s'alourdit
Entre dans les cafés, se pose sur les verres

Une heure tout au plus et les invités se mettent au banquet
Deux heures et le symposium s'étend
Qui n'a jamais eu faim ne comprendra jamais
Le goût du sang versé dans les verres de vin
Plus parfumé que l'eau pour couper la boisson
Réveille un tremblement qui vient sonner la fin

Je le sais pour l'avoir senti
Je le sais pour l'avoir connu
Pour avoir transfusé l'huile des libations
D'un corps à l'autre et de veine à bouche
Dites moi vous qui traquez
L'avez-vous senti vous aussi ?
Le goût du sang versé dans les verres de vin

Ils ont faim et la ville a faim
Se prennent dans les bras ne se quittent jamais
Enchevêtrés jusqu'à l'asphyxie

Pas d'amour sans équarrissage

Si vous trouvez un bras ne le rendez pas
C'est une denrée rare en ces temps douloureux
Le maître de maison vous offre le repas

Pas d'amour sans équarrissage

La Faim sur la chaussée s'approche des passants
Les embrasse d'un souffle amer
Moi je vois les chasseurs et mes yeux dans ses yeux
J'ai faim

Dis moi
Toi
Si tu sais
Ce que c'est
D'avoir faim
Dis moi
Si ton ventre se tourne et se fait le couteau
Qui sacrifie les frères et sert à même la peau
Le goût du sang versé dans les verres de vin

Dis moi, jeune homme, toi qui veux chasser,
Vas-tu tirer ?
Veux-tu dire que tu connais
Les tremblements du ventre de Thyeste ?
@Quisque
Vous avez trouvé la Faim. Les habitants du quartier s'entredévorent; les rues offrent un triste spectacle. La Faim regarde Matthew et lui aussi, maintenant, a faim. Est-ce la fin ?
Revenir en haut Aller en bas
Caleb Becker
Traqueur Exorciste

Caleb Becker
Traqueur Exorciste
Lun 4 Mai - 11:16

Admonitio prima (libre) 45665ae1fb2b0e405d0dc43f3a62d735

Admonitio prima

Il hoche la tête, approuvant silencieusement au fait qu’il était parfaitement possible qu’il y ait plusieurs sorciers dans cette histoire. C’est un fait qu’il ne repousse pas et qu’il faut prendre en compte pour pouvoir se défendre ou régler le souci. D’une part, cela serait même plus rassurant d’avoir à faire à plusieurs, car ça voudrait aussi dire que ce n’était pas une seule personne surpuissante.

Par contre, une grimace interne avec yeux bien ronds et roulage d’yeux se fit avec les contre-arguments du chercheur sur ce qui pouvait être à l’origine de l’incident. Caleb en a vraiment ras le cul, être pris de haut est vraiment quelque chose qu’il déteste, surtout quand on ne prend pas en compte son expérience ou son vécu.

Autant, il ne remet pas en doute ses hypothèses à lui sur l’origine du mal. C’était des possibilités viables, mais les siennes aussi. Les avoir écartés sans même aucun indice probant pour aller contre. Vraiment, les débutants le gavaient horriblement. Ravalant le relent de rancœur pour faire un grand sourire, il faut bien commencer quelque part et il ne faut pas l’oublier.

— O’Brien, je suis d’accord, il faut d’abord récupérer les infos et faire le ménage ici.

Par le ménage, il entend régler le souci de magie, mettre les civils dans une situation sûre et surtout préparer le terrain pour être vus par les autorités sans remonter aux sorciers ou traqueurs. Cela lui donne déjà mal à la tête d’avance. C’est d’ailleurs aussi pour cette raison que la chasse directe des responsables du sinistre est la dernière chose qu’il a en tête.

— Même si, le manque d’argent peu être un bon moteur, Adler chaque chose en son temps. Il serait dommage de bâcler son travail.

Sa voix est douce et le sourire présent avant de tourner la tête vers la vision du carnage en place. S’il n’avait pas eu l’estomac bien accroché certainement qu’il aurait vomi directement. Ce qui touchait les gens était sauf plaisant et pas quelque chose qu’il avait déjà vu. Malheureusement, ça ne lui donne pas les pistes directement sur ce qui arrive.

Il sort l’un de ses bâtons de combat de sac pour au moins pouvoir repousser les possibles qui approchent de trop près. Là pour le moment tout le monde autour est pris dans cette folie ambiante. Pourtant, il y a bien cette chose, tout sauf humaine, au milieu qui se démarque et qui le fait avoir une grimace de dégoût en la voyant.

— Perdu pour ce que c’est. Invocation. Là-bas.


Où métamorphose, mais ça n’expliquerais absolument pas ce qu’il y a autour. Il y a peut-être plusieurs bestioles et une seul de visible, mais c’est une base. Il pointe la chose du doigt assez sur de lui, même si la directement avec les gens pouvait facilement être flou. Par contre il y a l’attention sur visiblement le chercheur qui se fait par cette chose et ça donne un frisson tout sauf agréable à Caleb.

Pitié, que ça ne soit pas l’une de ses bestioles qui n’a pas besoin de contact physique pour agir. Il grince des dents parce qu’il sait bien que ce n’est pas une de ses si belles hypothèses vues tout ce qui l’entoure.

— … heu… juste pour savoir… Adler, vous ressentez quoi actuellement ?

Pour le coup, ça pourrait peut-être donner une piste sur ce qui arrive exactement et savoir ce dont on a affaire. Tu lances un regard à l’inquisiteur comme pour dire que tu gères ça et que tu le laisses voir directement avec ce qui se passe autour. Franchement avoir une bestiole directement comme piste c’était aussi sympa qu’horrible.
Revenir en haut Aller en bas
Sirius O'Brien
Traqueur Inquisiteur

Sirius O'Brien
Traqueur Inquisiteur
Mar 5 Mai - 18:10
ft. Caleb, Matthew, Sulpicia
Admonitio prima
 
L’ambiance semble assez tendu entre les deux autres traqueurs et Sirius préfère rester en dehors de ça, il n’a pas envie de se retrouver mêlé à des affaires qui ne le concerne pas, mais si cela continue il n’aura pas le choix. Effectuer une mission avec des personnes qui se battent comme chien et chat était plus que dangereux et il n’avait clairement pas envie d’y laisser sa peau. Bien heureusement la discussion concernant ce à quoi ils allaient possiblement être confronté ne dégénère pas, contrairement à certains traqueurs de sa connaissance Caleb et Matthew sont plus que civilisés.

“ Sirius “ corrige t-il sobrement. Il a l’habitude qu’on écorche son prénom, il faut dire qu’il n’est pas si commun que ça.

Il hoche la tête pour montrer sa reconnaissance à Caleb, pour lui, résoudre la situation était la chose la plus importante. Ils s’occuperaient de cette possible récompense bien plus tard, quand les chances de se faire dévorer par le moindre passant seraient réduites à néant.

“ Faut déjà qu’on réussisse à pas se faire bouffer, on pourra choper la prime après si la ou les sorcières sont encore dans les parages “, perdre un autre de ses membres ne faisait absolument pas partie de ses plans pour le moment et il n’allait pas se mettre en danger pour un peu plus d’argent, il l’avait déjà bien trop fait et il ne se souvenait que trop de l’endroit où ça l’avait mené.


La scène qui s’offre à leurs yeux tient du carnage, le sang fleurit sur le sol goudronné, arabesques sanglantes nées de vies trop vite volées. L’odeur de fer envahit l’atmosphère et l’agresse, il n’a pas oublié cette fragrance singulière qui l’a accompagné la plupart de sa vie.

Elle se tient là dans toute sa splendeur, cette vision d’horreur, cette invocation qui s’est extirpée des bas fonds des cauchemars les plus sombres de l’humanité. Elle fixe Matthew et Sirius a un très mauvais pressentiment, pressentiment que Caleb semble partager. Il lui fait signe qu’il s’en occupe et le blond décide de le laisser gérer tout en gardant un oeil sur la situation.

Il porte à nouveau son attention sur la créature qui se tient non loin d’eux, essayant tant bien que mal de trouver un moyen de gérer cette infamie. Séparer les gens qui s’entredévorent semble vain et leur prendrait beaucoup trop de temps, il leur faut s’attaquer au coeur du problème, mais foncer dans le tas sans savoir de quoi elle est capable est plus que suicidaire. Pour l’instant le plus judicieux reste d’avaler une infusion,il ne le fait pas à chaque mission, mais celle-ci ne lui dit vraiment rien qui vaille. Il abandonne donc ses deux compères pour récupérer trois infusions dans son sac et en avale une avant de revenir sur ses pas.


Revenir en haut Aller en bas
Matthew J. Adler
Traqueur Aspirant Chercher

Matthew J. Adler
Traqueur Aspirant Chercher
Mer 6 Mai - 0:08

admonitio prima

ft. sulpicia & les traqueurs
C'est exactement pour ça que je dis d'uniquement se lancer si on n'en a l'occasion. J'ai pas plus envie de mourir que vous tous.

L'ambiance te casse déjà les couilles. Le ton faussement maternel de Caleb et son sourire qui ne touche pas ses yeux commence sérieusement à te gaver, et ça se ressent dans le ton plus agressif que tu ne l'aurai aimé que utilise pour répondre. Le pauvre Sirius n'y est pourtant pour rien, et t'as définitivement rien contre lui, mais t'as trop vu de gens se présenter avec du miel à la bouche pour en supporter plus que ça, et particulièrement dans une situation comme celle-là. C'est pas la première fois qu'on te prend de haut à cause de ton âge dans l'ordre, et t'as pas l'intention de laisser le petit jeu continuer. Mais pour le bien de la mission, tu mets ton ressenti de côté pour l'instant pour te concentrer sur la raison de votr présence.

Faisant glisser les clefs de ta voiture dans la poche de ton pantalon, tu constates avec un certain dégoût la véracité des propos que vous avez reçu au QG. Déjà, tu aperçois flaques de sangs de-ci de-là. T'évites  de te retrouver sur le terrain de la sorte, d'habitude, et tu dois reconnaître que l'odeur ne te laisse pas indifférent. Si tu parviens à retenir tes hauts le coeurs, ton visage laisse paraître cette moue répugnée, alors que tu te dis que t'aurais dû te contenter de rester au bureau.

T'as pas idée...

Et plus ton regard s'attarde sur le massacre qui a entaché cette place familière, plus tu peinte à saisir la quantité d'informations qui se bouscule. Si tu es confiant sur la capacité de votre groupe à trouver l'origine de l’événement et y mettre fin, t'as plus que du mal à imaginer comment vous allez faire passer ça pour un simple incident. Vitrines brisées, échoppes renversées, traces de violence inhabituelles, même pour le quartier, c'est pas le genre de décor pour une simple soirée qui tourne mal.

Et dans ce chaos, une silhouette émerge. Longues, fine, maladive. Son pas lent et instable sonne faux. Mais c'est son regard vide qui fini de te convaincre : vous êtes dans la merde. C'est pas une simple malédiction ou potion dont vous pouvez vous débarrasser avec une petite récitation. C'est une putain d'invocation. T'as décidément un truc avec ce type de sorcière, il faut croire. Et elles aussi, on visiblement un truc pour toi.

Quand ses pupilles roulent en ta direction, tu ne te dis pas de suite que c'est un problème. Il y a une bonne distance entre vous deux, et sa bouche hideuse reste immobile. La créature ne semble pas non plus prête à bouger. Et ce n'est que passé que quelques précieuse secondes que le sentiment de malaise te prends. Il y a quelque chose qui cloche.

Tu sens cet état de fatigue, de manque d'abord léger qui te prend au ventre. Tu te ferait bien un petit steak. C'est clairement pas le moment pour ce genre de pensée, mais ça t’obsède, d'un coup. Et c'est pas normal. Tu sais que l’adrénaline du moment te fait généralement oublier ce genre de soucis jusqu'à ce qu'à ce que ce que la tension baisse. Et puis tu connectes lentement les points, alors que l'inconfort s'intensifie.

Merde.

Que ça soit par instinct ou en voyant ton regard s'intensifier, Caleb remarque lui aussi que quelque chose ne tourne pas rond. Et c'est sa réplique qui te sors une seconde de cette idée qui te possèdes. Tu passes ta main au niveau de ta poche arrière et te hâte de faire glisser ton arme à feu au sol et de lancer ton sac en direction de tes collègues. T'auras pas le temps de te débarrasser de tes lames ou peut-être est-ce ton subconscient affamé qui prépare un moyen de s'échapper. Parce qu'actuellement, ce qui se rapproche peut-être le plus d'un bon pavé de viande ici, c'est peut-être les deux hommes qui t'accompagne. Mais tu as encore assez de conscience pour répondre.

Affamé.... Et prêt à tout pour un morceau de viande, quelque en soit l'origine.

Ta façon de fixer l'exorciste en dit assez long, probablement, et ton souffle irrégulier n'est qu'un indice supplémentaire sur l'instabilité de ton état. Malgré tes tentatives répétées de penser à autre chose, te concentrer sur l'odeur nauséabonde ou de t'imaginer les pires horreurs pour couper l'envie morbide qui t'envahit, tu ne peux t'empêcher de saliver en projetant la texture de sa chaire sous tes canines. Ton estomac se ressert encore, lançant à présent de douloureuses crampes qui te tordent violemment.

Dans mon sac, les serres câbles...

Ca, Matthew, je m'en souviendrais. Ca demande à se faire attacher, maintenant, hein? Si tes dernières conquêtes savaient ça, elle riraient peut-être autant que moi de te voir supplier pour te faire menotter. Mais t'as pas tors, dans le fond, malgré le côté amusant de la situation. Tu salives déjà, de façon visible et difficilement dissimulable à la simple vision de portion de peau découverte, et la tâche à accomplir semble déjà bien assez difficile pour ne pas ajouter à tes camarades un collègues à neutraliser en plus -et ce sans parler du fait que t'avais pas vraiment envie d'avoir à te frotter à un inquisiteur et un exorciste.

notes : j'écris en #816750 // RIP Caleb & son parfum au citron?

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Circée :: Archives de RP-
Sauter vers: