RSS
RSS



 
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 :: Personnage :: Présentations Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

On ne naît pas traqueur

Aalis Eberhard

Aalis Eberhard
Dim 7 Juin - 15:18
Aalis Eberhard
Nom : Eberhard
Prénom : Aalis
Sexe : Féminin
Age : 26 ans

Origines : Française
Orientation : Bisexuelle
Métier : Danseuse

Feat : Elsa - La Reine des Neiges

Nouvellement inquisitrice dans la branche de combat Athéna

Armes de prédilection
Fusil à pompe Remington 870 - Batte en métal
Armes secondaires
CheyTac Intervention M200, pistolet semi-automatique, dagues fines.

Aalis saisit le manche de la hache pour l’examiner, l’acier brillait, plus vif. Depuis sa mort, elle prenait soin de l'arme d'Egon, veillant à ce que le temps ne l’émousse, ne la ternisse. La laissant dormir au creux de son armoire, la jeune fille ne souhaitait pas l’utiliser. Jamais elle ne la manierait comme lui l’avait maniée. Reposant l'arme sur ses genoux, elle soupira, un soupir mêlant nostalgie et satisfaction.

Un sourire tendre se dessina sur son visage au souvenir de leurs missions. A côté de son boucher de mentor, Aalis avait préféré l’usage de la batte. Une batte en métal qu’elle avait dû quelques fois remplacé. Celle enveloppée dans sa housse blanche, rangée auprès de ses sacs, avait deux ans d’âge. Entre hachure et écrasement, elle n’avait jamais réussi à trancher : laquelle de ces méthodes était la plus barbare ? Chacune se défendait, mais si elle s’intéressait à leur utilisateur, Egon et sa compagne aiguisée gagnaient haut la main, comme il avait toujours gagné. 


Son regard se perdait sur sa coiffeuse blanche. Féminine, le premier tiroir contenait ses essentiels à coiffure ; le second contenait deux dagues fines et polies, tout aussi féminines. Des dagues qu’elle utilisait pour accompagner ses coups lorsqu’elle devait en venir au corps à corps. Un pincement de lèvres. Elle n’appréciait pas cette forme de combat. Aussi douée soit-elle, alliant sa souplesse de danseuse avec la technique de boxeuse, elle manquait de force pure. Autant que cela l’agaçait, elle prenait rarement le risque de se mesurer physiquement à tout adversaire. 

Cette réticence à l’affrontement rapproché l’avait conduite à se servir en priorité des armes à feu.

Formée dès son plus jeune âge à la chasse. Elle affectionnait le fusil à pompe, à mouvement manuel, cette arme était puissante, maniable et adaptée à toute forme de traque. Après plusieurs essais, elle avait opté pour le modèle Remington 870 pour ses captures animales comme humaines. Cependant, elle avouait que le fusil était une arme peu précise sur une cible lointaine ainsi que peu discrète. Aalis se servaient alors soit d’un CheyTac Intervention M200 pour les tirs longue distance, soit d’un pistolet semi-automatique pour les traques en ville. Ses trois outils de travail trônaient auprès de la batte d’acier, emmitouflés dans des housses claires.


Dans le silence, elle ferma les yeux un instant, réfléchit à cet attirail qu’elle avait souhaité complet, approuvé préalablement par Egon qui ne souhaitait pas s’encombrer d’instruments utiles, préférant les laisser à sa disciple.

Blonde - Yeux Bleus - 1m60 - 49 kilos - Cicatrices - Un tatouage noir graphique recouvrant sa tâche des sorciers cerclée du sceau contenant ses pouvoirs

Joviale - Colérique - Souriante - Fataliste - Loyale - Intransigeante - Mélancolique

Ouvrant ses paupières, elle se leva pour aller ranger la hache nouvellement polie. Faisant glisser la porte pour la refermer, le miroir lui renvoya son reflet. Une silhouette svelte, dessinée par la danse, couverte d’habits simples oscillant entre pantalon ample et tenues de sport marquant ses légères formes. Malgré l’intensité des entrainements elle n'avait jamais été maigre, toujours nourrie pour que cette faiblesse ne s'ajoute pas à son corps féminin. Elle ne sait si elle aurait du grandir ou si l’effort avait coupé sa croissance, mais elle ne dépassait pas le mètre soixante. Les yeux plongés dans leur propre azur, elle s'imagea Egon à ses côtés, dont le mètre quatre-vingt-dix l'avait toujours écrasée.

Dans une lueur triste, son regard se baissa pour mettre fin à cet examen dérivant à la nostalgie. À la voir ainsi, il l'aurait encore secouée d'une tape sur sa tête blonde. Longtemps les cheveux laissés courts, elle les avaient laissés pousser après ses vingts ans. D'une longueur qu'elle n'appréciait pas au début, elle s'habitua à les tresser ou à les nouer en queue de cheval haute. Sa peau laiteuse était adaptée au temps d'Engelheim. Une peau marquée de cicatrices inévitables qui couvraient principalement ses avants-bras. L’une plus profonde courait sur son genou, souvenir d’une fracture qu’elle s’était faite, ironie du sort, lors d’une répétition générale. De toutes les marques que reçu son corps, une n'était pas due à la pratique : une tache ronde dans le creux de son dos, signe de son espèce, cerclée d'une marque plus noire, sceau de ses pouvoirs. A ses dix-huit ans elle les avaient dissimulés derrière un tatouage sombre. Graphique, il masquait parfaitement les courbes suspectes.

Elle s'avança dans la pièce principale de son appartement, sifflant entre ses dents. La mélancolie et la solitude ternissaient ses journées, elle ne s’habituait pas à vivre seule, sans vague, à se décider seule, à agir seule. Naturellement enjouée et sociable, sa vie hors de ses murs était animée. Les cours, les entraînements, les représentations prenaient la majorité de son temps. Elle avait noué des relations avec ses nouveaux compagnons de danse, s’était inscrite dans un environnement appréciable. Aalis s’attachait facilement à ses nouvelles rencontres, aussi brèves soient-elles, une tendance qui avait fini d’agacer son père adoptif. L’engouement de son caractère s’accompagnait d’une facilité à s’agacer, à s’énerver contre autrui qui ne partageait pas son opinion ou agissait de façon à lui déplaire. Si elle était loyale et disponible envers ses proches, elle restait secrète sur l’intimité de sa vie et, précédemment, sa relation avec Egon.

Cet homme lui avait offert une vie après lui en avoir enlever une. Elle se disait qu’elle aurait du le haïr, cultiver cette boule qui sommeillait dans son estomac. Dans la fleur de l’âge, elle avait essayé, mais elle n’avait jamais été rebelle. Elle aurait du ressentir un dégoût lors des captures de sorciers, de ses semblables, mais elle n’avait ressenti qu’une faible peine. Aalis n’était pas comme eux et comme Egon, elle haussait les épaules. Il en était ainsi. D’un geste, elle renvoyait toutes ses questions existentielles, accueillant un fatalisme naturel ou enseigné.

Après s’être servie un café, elle alla s’asseoir sur son canapé gris, tapotant à son côté, elle appela Titus, son jagd. Jeune d’à peine quatre années, il était infatigable, aboyant et remuant sans cesse. Elle le calma, le laissa s’allonger près d’elle.
- Qu’est-ce que tu m’amènes Egon ?  

L’homme veilla à asseoir la petite fille blonde à son côté avant de prendre place autour de la table. Les bruits du restaurant résonnaient aux oreilles de l’enfant dont la fumée des cigarettes embrumaient le regard.

" Une enfant Lily. Egon interpella l’un des serveurs d’un geste. Une enfant.
- Je vois bien que c’est une enfant. Je te demande ce que c’est.
- C’est la gosse des deux sorciers. " Répondit-il sur le ton de la conversation après avoir passé commande.

La femme poussa un profond soupir, s’adossant sur sa chaise avec lassitude. Aalis la fixait, elle et sa longue chevelure rousse. La dame était belle, imposante. D’un charisme égal quoique différent de celui de l’homme. Le silence s’installa. Le serveur revint avec un verre de liquide sombre qu’il déposa sur la table avant de disposer devant la petite un jus d’orange.

" Et ? Reprit la femme, l’homme lui lança un regard noir. Egon, qu’est-ce que ça signifie ? Qu’est-ce que tu vas en faire ?
- Bah, il bu une gorgée. Ses parents ont scellé ses pouvoirs.
- Et après ?
- Elle était pas dans la liste.
L’exaspération se lisait sur le corps de la dame. Ses lèvres pincées, ses doigts crispés, la flamme de ses yeux. Alors je la garde avec moi, pour voir. "

Elle siffla d’agacement, sa voix devenue plus froide éclata.

" Putain Egon, je comprends pas. Qu’est-ce que tu lui trouves ? Pourquoi tu fais ça ? "

Imperturbable, l’homme se tourna vers l’enfant, la considéra avant de passer une main sur ses cheveux blonds.

" Je te demande pas de comprendre. "

Lily contint sa colère avec difficulté, examina la petite à son tour laissant un nouveau silence. Un soupir exaspéré.

" Après tout ce sont tes emmerdes Egon.

- Justement, dit-il avec calme, tu es la seule à savoir. J’aimerais que tu m’aides à garder le secret et… si je disparais, j’aimerais que tu prennes le relai.
- Et qu’est-ce que j’y gagne ?
- Rien. "


***************

Aalis bu une gorgée de café, caressant la tête de Titus posée sur ses genoux. Cela faisait trois ans qu’elle n’avait pas revu Lily. Leur dernière rencontre avait eu lieu peu après la mort d’Egon. Les deux femmes ne s’étaient jamais entendues ou plutôt, Lily n’avait jamais accepté la nature d’Aalis. Cependant, elle avait toujours gardé le secret, l’avait protégée à l’occasion et n’avait jamais attenté à la vie ou la réputation de la jeune fille après le décès de son mentor. Pour cela, Aalis lui était reconnaissante.

D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle n’avait aucun souvenir de ses parents. Elle ne savait si elle ressemblait plus à l’un ou à l’autre, s’ils avaient été aimants, ce qu’ils avaient faits de leur vivant. Elle ne connaissait même pas son véritable nom. La seule chose qu’elle gardait d’eux était ce sceau noir entourant sa marque de sorcière qu'elle avait fait recouvrir d'encre. En réalité, elle n’avait jamais cherché à savoir quoique ce soit à leur sujet, doutait qu’Egon eut pu lui apprendre quelque chose. L'unique question dont elle aurait aimé connaître la réponse était la raison du sceau que lui avaient imposé ses parents, quel bénéfice pensaient-ils lui apporter ? Dans sa vie de sorcière, elle n'en voyait aucun. Par expérience, elle savait qu'une simple perte de pouvoir n'attendrissait pas les traqueurs. Alors pourquoi risquer de la rendre plus faible ? Mais chaque fois que ces questions venaient à son esprit, Aalis soupirait, peu importait les raisons, ses proches avaient surement vu juste, l'amputation avait permis à Egon de l'adopter. Une fois, une simple fois dans son histoire, elle avait vu un traqueur s'attendrir de la perte de ses pouvoirs.

Comme Lily, elle n’a jamais su pourquoi son mentor l’avait recueillie, elle, fille de ses victimes. À ces interrogations, il ne répondait pas, soupirant justement qu’il en était ainsi, passant sa main sur sa tignasse blonde comme il l’avait fait au café. Après quelques tentatives, elle s’était complue dans cette réponse. Il en était ainsi, elle n’avait pas à s’en plaindre. Jamais Egon n'avait montrer quelconque dégoût pour la nature de sa protégée. Il l'avait élevée pour qu'elle en garde le secret, l'avait obligée à cacher sa marque sous un tatouage avant son entrée chez les traqueurs pour plus de sécurité. Hormis ce geste et ses mises en garde, jamais ils n'avaient discuté de ses origines et possibles pouvoirs. Ainsi, le seul lien qui subsistait entre elle et les sorciers était une ombre aussi subtile qu'une lointaine descendance, de celle dont on s'intrigue sans y sentir d'appartenance.

Egon Eberhard l’avait nommée Aalis, en avait fait sa fille, lui offrant son nom. D’une ombre, elle était devenue Aalis Eberhard à la veille de ses cinq ans. Lui parlant dans son français natal, l'allemand lui enseigna sa propre langue ainsi que l'anglais. Il avait toujours agit avec elle en père, avec cette distance qu’imposait son caractère et son rang. Une relation qu’Ails avait chéri. Jamais elle n’avait vécu sans son mentor. Jamais jusqu’à ces trois dernières années.

Très jeune, il lui apprit à chasser. Vivants proches d’une large forêt dominicale, il lui avait enseigné le maniement du fusil, le fonctionnement de la battue, la façon de découper et de conserver la viande, le dressage des chiens qui les avaient accompagné. Titus était le troisième jagd qu'ils avaient adopté ensemble.

Aalis avait toujours montré un talent et un amour pour la danse. Ainsi Egon l’avait-elle inscrite jeune à des cours, l’accompagnant à ses représentations, l’inscrivant dans les écoles dédiées jusqu’à ce qu’elle intègre des compagnies. Quelle était sa vie avant elle? Elle n’en connaissait que des bribes. Un inquisiteur d’une efficacité effrayante, sans pitié, sans maître. Un homme qui vivait pour lui, avant de vivre pour elle. La jeune fille s’était toujours étonnée de son insistance à l’inscrire à l’école, à exceller dans son domaine, à retarder son engagement chez les traqueurs. 



Enfin, à l’âge de dix-huit ans, il la fit entrée dans la branche de combat. Une fierté qu’elle n’oublierait jamais, une fierté personnelle et partagée avec l’homme qui l’avait élevée. Préalablement assistante, présente pour porter les armes, mener les enquêtes, elle devenait membre active de leur duo. Excellant au maniement du fusil, appréciant l’usage de la batte, de poids elle se transforma en alliée, de fille elle était devenue partenaire de combat. Un nouveau statut qui la ravissait. Comme chaque traqueur, elle avait consommé l'infusion. Comme peu, elle l'avait consommée enfant pour accompagner Egon. Sans conteste, elle avait développé une dépendance au breuvage, mais s'exhortait à n'en consommer que la dose nécessaire. Seule de ses addictions, elle en était la plus forte et la plus insupportable.

Elle descendit de sa chaise pour s’accroupir au côté du canin, renforçant ses caresses, lui parlant avec tendresse. Trois ans. Trois ans qu’Egon était mort dans une chasse, tuer par un sorcier qu’elle ne pensait ni plus fort ni plus malin. La colère l’avait submergée, l’incompréhension, le désespoir. Aujourd’hui ne subsistait que la peine et l’absence. Elle n’avait pas essayé de le venger. Elle n’avait pas haït les sorciers. Il en était ainsi. Mais ce ‘ainsi’ était plus douloureux que tous les autres. Sa vie s’était ternie, son sourire effacé, elle vivait, c’était tout.

Après le rapport du décès et le retour de la hache de son maître, Aalis déménagea pour intégrer une nouvelle compagnie au théâtre d’Eigenlich. L’Église mit peu de temps à lui faire parvenir ses armes. Très vite, elle se fit à son nouvel environnement, à l’activité de la ville à ses collègues. Seule, elle décida de se rapprocher des autres traqueurs, acceptant plus de missions communes, s’attachant plus à leur personnalité. Elle devait se l’avouer, elle n’avait jamais aimer se battre seule. Entourée ne voulait pas dire supervisée. Redoublant d'efforts, elle avait acquis le statut d'Inquisitrice à ses vingt-ans. Cette objectif lui avait permis de couver sa peine tout en dédiant cette promotion à la mémoire d'Egon. Cela faisait un mois, elle savait son expérience en tant que telle encore limitée.

Elle embrassa la tête de Titus, se releva dans une dernière caresse. Lily à part, personne n'avait jamais su ce qu'elle était. Sa tasse déposée dans l’évier, elle se dirigea vers l’entrée, enfila ses chaussures et sa veste, saisie son sac de cuir. Un dernier regard en arrière, un sourire tendre sur les lèvres.

« À ce soir Titus. »

hey you, who are you ?

Alors, alors, comme je n'ai pas un surnom fixe, autant utiliser celui d'Aalis ! J'ai 23 ans, je fais du Rp depuis environ huit ans après une pause, j'ai souhaité m'y remettre et j'ai découvert votre forum! Tout m'a plu du design au contexte et j'avoue que l'intrigue à ce petit quelque chose qui fait la différence o/ ~
Revenir en haut Aller en bas
Cyan Hyde
Traqueur

Cyan Hyde
Traqueur
Dim 7 Juin - 17:32
et bien encore une fois bienvenue mademoiselle.
Revenir en haut Aller en bas
Hana Renfield
Sorcière

Hana Renfield
Sorcière
Lun 8 Juin - 12:24
Bienvenue à toi !
Ton personnage a l'air très intéressant ! Hâte de te voir en rp :3
Revenir en haut Aller en bas
Lily O'Callaghan
Eigenlienne Béni

Lily O'Callaghan
Eigenlienne Béni
Lun 8 Juin - 16:09
Bienvenue à toi !
Revenir en haut Aller en bas
Aalis Eberhard

Aalis Eberhard
Mer 10 Juin - 9:13
Oh merci beaucoup **
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Circée :: Personnage :: Présentations-
Sauter vers: