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Moi aussi, le soir, je mets les pieds dans le plat [PV Aelis]

Caleb Becker
Traqueur Exorciste

Caleb Becker
Traqueur Exorciste
Lun 13 Avr - 22:08

Moi aussi, le soir, je mets les pieds dans le plat [PV Aelis] Ad3bfbc898f6ccefe1e2adcdff20496e

Moi aussi, le soir, je mets les pieds dans le plat

Vingt minutes.

C’est horriblement long et en même temps très cours. Tout dépendra dans quelle condition on vit ses vingt dites minutes en question. Cela peut être des plus plaisant, comme des plus horrible ou simplement banale. Cela pouvait être un savant mélange des trois des plus désagréables au final.

Un bus bombé pour l’heure de pointe de début de travail pour beaucoup de personnes avec des horaires dit de bureau, alors que les gens comme Caleb étaient parfois a bien plus que le début, des heures de travail déjà dans les pattes. Il y a une fatigue pesante dans le véhicule pour diverse raison et c’est tout sauf agréable à vivre quand on est sensible à cela.

Encore plus quand on est debout pour laisser sa place à une mamie pour un arrêt et qu’au final ça se fini par tout le trajet debout parce que tout le monde part du principe qu’un homme, dans la force de l’âge, même les bras chargés de matériel ménagé et un sac à dos qui lui pèse visiblement sur le dos, se doit de reste debout. Lui n’a pas besoin de se reposé voyons.

L’exorciste prend sur lui et même si c’est une réalité pour le coup qu’il n’a pas besoin d’une place à assise il aurait voulu en avoir une. Encore plus quand on petit con qui a été assis toute la journée devant un ordi et avec le dédain des personnes mieux lotis niveau emplois, vous fixe en prenant le siège comme s’il était un roi.

C’est ce genre de personne qu’il doit logiquement protéger par son vrai boulot et quelque part il y a une certaine aigreur dans le fond de sa bouche.

Quoi qu’il en soit, les vingt minutes de transport en commun furent terminées et sortirent comme s’il avait le diable aux trousses du véhicule. Il y aurait encore préféré être avec des sorcières avec pour seule arme une peluche licorne que de rester plus que nécessaire dans le bus.

Vérifiant à nouveau sur son téléphone l’adresse du cabinet médical où son poste du jour avait lieu, il soupira de soulagement quand il y eut la confirmation de ne pas s’être trompé. Même avec un bon GPS, internet et toute la bonne volonté du monde, l’erreur arrive tout de même parfois.

Remontant son pantalon en tissus noir, tirant un peu sur son haut à manche longue blanc avec un logo de chat bleu clair et ajustant son hoodie marron, il se prépare pour faire bonne figure. Même si ce n’est qu’un travail de couverture il reste très méticuleux sur un bout de l’image qu’il peut donner aux autres. Pas forcément la meilleure vision de lui, mais c’est mieux que rien.

Il rentre dans le cabinet médical d’Ehpal avec un grand sourire aux lèvres et l’air très sur de lui. Comme si son saut, ses balais et produits d’entretien ne le gênaient absolument pas alors que c’est tout sauf pratique. D’ailleurs, il pose le tout à côté de lui une fois un peu plus avancé pour ne pas gêner un possible passage.

Le corps tourné vers la personne présente sur place, aucun patient visiblement dans les lieux actuellement, surement un entre deux qui tombait bien pour le coup. Il tend la main vers la dite personne en se présentant.

— Bonjour, je suis Caleb Becker, l’agent d’entretien de la société Humaide. On m’a fait venir alors que je suis plus sur de l’aide à la personne, mais je suppose que vous avez besoin que d’aide pour le ménage. Non ?

Sa voix est posée, très calme et avec une réelle interrogation sur sa fonction sur place. Parce que clairement, on ne lui a pas donné toutes les pistes pour savoir ce qu’il allait faire sur place.

Son supérieur lui ayant simplement demandé d’être là-bas pendant deux heures aujourd’hui et que la suite ou non de la prestation dépendrait du retour sur la prestation du jour.
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Aelis Megan
Sorcière

Aelis Megan
Sorcière
Lun 13 Avr - 23:53

Le chouchou des dames


Voilà quelques temps qu’Aelis était arrivée en ville, elle avait eu tout le temps d’ouvrir sa clinique et de se faire une clientèle en 5 belles années mais malgré le temps passant, la sorcière subissait toujours les mêmes problèmes de son coté, elle avait beau avoir beaucoup progresser dans l’utilisation de ses bras, elle n’arrivait toujours pas à accéder à la délicatesse qui lui était nécessaire dans certains cas. La blonde avait bien sur songer à engager quelqu’un a plein temps pour l’aider mais ce serais relativement inutile à bien y réfléchir.

La nuit avait été courte pour la demoiselle, elle avait peiné à trouver le sommeil avec ses réflexions, elle qui cherchait à se montrer discrète allait tout de même devoir faire entrer un inconnu dans sa vie, elle avait grand besoin de soutient alors, au moins jusqu’à ce qu’elle sache tout faire avec ses prothèses, elle était résolue à accepter l’aide qu’on allait lui envoyer. Eh oui, même après avoir appris qu’elle allait recevoir un auxiliaire de vie dans son cabinet, la blonde s’était trituré l’esprit, après tout, la méfiance était obligatoire dans sa vie.

Enfin, ce matin encore, elle se levait accompagnée d’une douce mélodie jouée au piano, Aelis partie sans éteindre son réveil vers la salle de bain ou elle s’accorda son moment d’humanité, se brossa les dents, et rinça le visage avec un linge humide et pris grand soin de bien sécher le métal avant de passer ses gants nacrés. Elle mit un corset blanc ce jour-là, bien sûr, par-dessus elle passa une veste sombre, cachant l’entièreté de ses bras qu’elle ne ferma pas, et pour compléter la tenue et ne pas se promener en dessous dans la rue, des collants ! et une jupe patineuse. Pas de bras ne voulant pas dire pas coquette, autant se faire jolie avec une paire de bottine.

Après, c’était le rituel habituel, la sorcière se fit un smoothie, le rangea au réfrigérateur avec les autres et se mis en route avec son chocolat chaud et les clés de son cabinet.

Ce matin, il n’y avait bien sur pas foule sur place alors la belle en profita pour mettre un peu sa journée en place, la plupart de ses patients étaient des personnes âgées, tout genre, toute origine et surtout toute classe sociale, aucun intérêt a ne soigner que des riches ou que des pauvre, tout le monde pouvant être malade. Avant le premier patient, la blonde pris un moment pour remplir ses dossiers, c’était une phase un peu délicate pour elle avec les prothèses, peut-être qu’elle devrait effectivement prendre une assistante en plus de la femme de ménage.

Et puis là… dans le calme du cabinet vide, elle entendit la porte s’ouvrir, probablement le rendez vous du … matin …

La sonnette venait de retentir a nouveau ? la blonde quitta sa place, laissant les documents sur place alors qu’elle entendait le petit laïus du nouvel arrivant. Et avant même qu’elle puisse lui répondre, madame Faroué se tourna vers le jeune homme et lui lança un sourire à glacer le sang. Cette femme n’était pas une sorcière mais elle était tellement terrifiante quand elle le voulait bien, d’autant que là son regard était plein de vice.

« Bonjour Caleb, mais je t’en prie mon chéri, tu peux rester sur l’aide a la personne avec moi, je suis prête à t’engager à temps plein, moi »

Aelis elle-même n’était pas certaine de la réaction qu’elle aurait eut face a ça, madame Faroué était une personne d’un âge déjà bien avancée, qui faisait son âge et même un peu plus, ses cheveux étaient rêches mais surtout ils partaient d’une base grisâtre pour finir sur un châtain très atténuer … elle avait le teint maladif et le corps bien vouté, sans compter ses mains très abimées. Bref, le bonheur de tout jeune homme qui se respecte.

« Je te ramène chez moi pour le quatre heure mon chaton ? »

-Allons Francine, ça n’est pas tout à fait le genre de traitement que je vous ais prescrit.


Le médecin avait quand même juger bon d’aider le jeune arrivant, avant qu’il ne décide de s’enfuir et de ne plus jamais remettre les pieds là, elle avait tout de même besoin de savoir plus ou moins s’il pouvait être utile.

-Et puis, il me semble que monsieur Becker est ici pour moi.

« Soyez gentille docteur, je vous le ramènerais tout entier… »

Avait lâcher la femme sur un ton suppliant alors que la blonde poussait un peu la porte de son bureau, faisant signe a la dame de venir la rejoindre.

-Si vous voulez bien patienter un moment, je m’occupe de vous juste après, mettez vous a l’aise, prenez un livre ou un thé.

Etonnement, Francine ne se fit pas prier pour entrer dans la pièce après un clin d’œil très appuyer au jeune homme, elle resta dans la pièce une petite demie heure après quoi elle repartie en offrant à nouveau un œillade toute en désir au petit jeune. Et a l’instant même où la porte finie de se fermer la blonde se mis à rire.

-Est-ce que, ça va aller ?


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Caleb Becker
Traqueur Exorciste

Caleb Becker
Traqueur Exorciste
Mar 14 Avr - 10:01

Moi aussi, le soir, je mets les pieds dans le plat [PV Aelis] Ad3bfbc898f6ccefe1e2adcdff20496e

Moi aussi, le soir, je mets les pieds dans le plat

Il est important de respecter ses aînés, quels qu’ils soient. Ne pas leur porter de jugement hâtif. On finit toujours par vieillir un jour et nous serons un jour à leur place aussi. Ne pas voir en eux des croûtons trop rassis par la vie.

C’est si simple d’avoir ce genre de ligne de dialogue alors que la réalité était si différente. Bien loin de ce qui se passe vraiment et beaucoup moins reluisante. L’humain de manière générale se donne beaucoup plus de faux semblants.

Il fallut beaucoup d’autocontrôle à Caleb pour ne pas simplement faire demi-tour et appeler son employeur pour dire que ce n’était simplement pas possible avec l’approche de la vieille femme. Les mots sont gras et salissants. Ils coulent sur lui comme s’il n’était qu’un objet, un corps tout juste bon pour lui servir de jouet alors qu’il est un être humain.

Ce n’est pas la première personne à lui faire ce genre d’avance dans son travail officiel, cela ne serait certainement pas la dernière, mais ça ne rendait pas moins les mots durs à entendre. Ce n’est à aucun moment valorisant, juste horriblement gênant et terrifiant aussi.

Ce n’est même pas contre la vielle dame, en y réfléchissant même si la proposition était venue d’une personne de son âge, parfaitement dans ses critères de beauté, là aussi ça aurait été salissant à entendre par sa profession.

Alors qu’il va pour ouvrir la bouche et faire une réponse de façade pour paraitre poli tout de même avant de rappeler qu’il n’est pas là pour ne servir de quatre heures à personne, c’est une blonde qui coupe la personne âgée, la susnommée Francine.

Un fin soupir de soulagement sort de ses lèvres en écoutant son intervention, c’est pour elle qu’il a une prestation et non la personne des plus impolis contre lui. C’est horrible parce que quelque part il voudrait juste hurler contre la vielle pour cette façon de le voir et de l’autre il est un homme et les hommes ne se plaignent pas de ce genre de chose publiquement. Ça ne se fait pas voyons.

Un homme, ça ne subit pas ce genre de chose. Un rire jaune mental pendant qu’il baisse enfin la main. Prenant son mal en patience et souriant comme si tout allait bien, il y a tout de même une boule de mal être dans le ventre. Ce n’est pas une sensation horrible ni inconnue, mais ça n’en reste pas moins désagréable.

Il hoche simplement la tête sans rien ajouter de plus, un sourire factice pour la petite vielle, quand on lui indique de patienter et attrape son téléphone pour jouer dessus en attendant que le temps passe. Ce n’est pas lui qui choisit de pourquoi on le paye pour le coup, alors il se pli, du moment que ça reste dans le cadre de pourquoi il a pris le travail à la base.

La demi-heure passe sans même la voir. Le lieu n’est pas désagréable et toujours plus reposant que le bus juste avant. Ce qu’on lui demande de faire ultra simple, attendre n’est pas bien compliquer et la batterie de son téléphone encore bien pleine pour jouer sans devoir économiser. Il a tout de même pris le temps de voir où se trouvaient les prises pour brancher l’appareil.

La voix de la petite vielle semble le ramener cruellement au moment présent et il lâche sa partie de Tetris pour lui sourire. Il ne lui dit rien, mais souris en espérant ne pas être impoli avec elle tout en n’étant pas bien de sa façon d’agir avec lui. Elle ne doit pas être méchante, ce n’est pas dit pour l’être, il s’accroche à cela.

La porte qui se referme comme un rempart avec la vielle est un parfait soulagement et le rire du médecin un réveil. C’est comme si c’était le signal qui signifie qu’il peut à nouveau vraiment agir, qu’il peut ouvrir la bouche sans risquer d’être à nouveau dans une position de faiblesse face à une vielle qu’il pourrait dans les faits fuir ou blesser sans effort.

— Heu…

La question est simple et pourtant elle laisse place à une certaine hésitation parce qu’il ne sait pas s’il se sent vraiment bien avec ce qui vient d’arriver. Il reprend contenance et offre un parfait sourire de façade alors qu’il se frotte doucement le bras gauche avec sa main droite.

— Bien entendu, pourquoi est-ce que ça n’irait pas ? Madame Francine est simplement franche, pas de soucis avec ça.

Rien dans sa voix ne laisse paraître son mal à l’aise pourtant bien présent. Il faut qu’il se concentre sur autre chose, il est là pour deux heures et ça ne vient que de commencer.

— C’est que j’ai un charme fou, qu’est-ce que vous voulez ? Si vous ne faites pas attention, je vais vous prendre toute votre clientèle la plus fidèle avec juste des clins d’œil.

Pour renforcer sa phrase, il cligne de l’œil exagérément pour ponctuer cette phrase, le tout avec un petit rire et un grand sourire. Voilà, avoir l’air bien avec tout ça est le plus important. Ce n’est rien, tout va bien.

— Du coup… Vous avez besoin de moi pour quel service docteur ? J’avoue ne pas avoir osé commencer quoique ce soit sans savoir exactement ce que vous vouliez.

Il pourrait faire tellement plus ici avec ses connaissances, mais il doit rester avec la façade d’un auxiliaire de vie. D’ailleurs ça risquait d’être un peu compliqué sous les yeux d’une personne s’y connaissant dans le domaine des soins. Cela serait un entraînement supplémentaire pour savoir se fondre dans la masse.

Il n’ose pas tendre la main à nouveau ou lui demander son nom. Peut-être qu’elle ne voulait pas qu’on soit trop familière avec elle ou juste qu’il avait eu un mauvais timing.

Quoi qu’il en soit il attend en se balançant légèrement, très légèrement, d’avant en arrière pour son calme et bouger un peu.
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Aelis Megan
Sorcière

Aelis Megan
Sorcière
Mar 14 Avr - 12:11

Le chouchou des dames


Le métier d’un docteur, ou en l’occurrence d’une doctoresse est de savoir différencier les personnes en souffrance de celles qui jouent un rôle, entre autres, et Aelis, guérisseuse de nature avait eut tout le loisir de entrainement à en faire la différence. Bien sûr, impossible d’en parler devant la patiente mais chaque chose en son temps, après tout, la blondinette n’avait pas prévu de visite au matin. Lorsque Francinne quitta le cabinet, la sorcière ne quitta pas le jeune des yeux et souris légèrement à le voir faire.

Probablement qu’il n’était pas prêt à ce genre de possibilité en arrivant dans cet endroit, les auxiliaires de vies subissaient souvent des choses comme ça et elle savait combien s’était désagréable, mais la seule solution, s’était celle qu’il avait trop hésité à faire avant son intervention. Enfin, il mit vite un voile sur ses sentiments et revint à une réplique tout sauf naturelle, le problème était énoncé dans la question.

-D’accord.


Simplement franche … tss, la fierté masculine, un sorcier l’aurait probablement réduite au silence, quand a un traqueur … il l’aurait accusé de sorcellerie pour pouvoir la faire disparaitre de sa vie définitivement. Oui, s’était une petite blague que la demoiselle se dit à elle-même pour éviter de trop s’en faire pour monsieur le renfermé.

-Prudence tout de même, certaines seront peut-être plus physique dans leur façon de faire les choses, et toutes ne se laisseront pas arrêter par quelques mots, puis, il vaut mieux ne pas oublier la célèbre règle du « qui chercher trouve ».


Les journées pourraient être amusantes, s’occuper d’une patiente, ouvrir la porte, sélectionner celle qui court le plus vite derrière le brun et refermer comme de rien.

- Ce serais me sous-estimé, moi aussi je sais charmer les dames âgées ! j’engagerais des strip-teaser que je mettrais derrière des vitres.


Et elle aurait vite des soucis avec l’ordre des médecins mais l’idée suffisait à beaucoup l’amuser. Elle s’appuya légèrement contre le mur et glissa le bout de ses doigts gantés sur sa jambe faisant légèrement remonter sa jupette en prenant un air particulièrement las, penchant la tête juste assez pour qu’une fine cascade d’or dégringole sur ses épaules.

-Sans oublier que je sais aussi faire ma part, vous n’avez … aucune chance.


Hum, mieux valait reprendre un peu de sérieux, n’importe qui entrant à ce moment précis penserais à des choses qui n’allaient pas se passer !! Du coup la blonde se redressa et souris a nouveau.

-J’ai remarqué oui, vous n’avez pas oser.


Et puisqu’il semblait toujours légèrement anxieux, le demoiselle partie jusqu’à la bouilloire qu’elle lança en appuyant simplement sur un bouton.

-Dans un premier temps, détendez-vous, respirez un grand coup et laissez tout sortir, exprimez votre malaise, travailler dans la souffrance n’est jamais la solution.


Elle sortit deux tasses en verre, les seules du cabinet, le reste n’étant que des gobelets de plastique, puis elle souleva le couvercle de la boite à thé, et mis en marche la cafetière, si elle ne servait pas immédiatement, elle servirait plus tard.

-Si vous vous sentez trop mal à l’aise, je peux trouver une excuse pour changer d’aide.


De toute façon, l’aide serait temporaire, le temps pour elle de pouvoir saisir des choses les plus délicates avec plus de facilité. En règle générale chaque tentative réussies prenait un temps monstrueux.

-Si vous pouviez nous servir, thé vanille pour moi s’il vous plait.


Aelis retourna donc à son bureau pour s’asseoir tranquillement, croisant les jambes et appuyant ses bras sur le bois sombre.

-Alors, je suis désolée qu’on vous ait demander d’emmener votre matériel, j’ai déjà embauché une femme de ménage, si je vous demande de venir m’aider ce seras principalement pour de la paperasse ainsi que des gestes qui me sont encore légèrement compliqués à effectués. Vous serez parfois amenée à côtoyer des personnes …. Très en forme…

S’était bien comme qualificatif poli pour dire qu’elles avaient le feu aux fesses non ?

-Mais pour la plupart un petit recadrage suffira, si bien sur vous ne les allumer pas d’avantage.


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Caleb Becker
Traqueur Exorciste

Caleb Becker
Traqueur Exorciste
Mar 14 Avr - 17:35

Moi aussi, le soir, je mets les pieds dans le plat [PV Aelis] Ad3bfbc898f6ccefe1e2adcdff20496e

Moi aussi, le soir, je mets les pieds dans le plat

Les apparences ne sont que des masques, les habitués y voient à travers, pour ce que c’est vraiment et le fait de le savoir est perturbant. Remplis un peu de peur aussi. Il est toujours angoissant de savoir qu’on peut voir à travers ses défenses et le traqueur est humain de ne pas arriver à savoir jusqu’à quel point cette femme en face de lui a su voir.

Parce qu’elle a vu, ça, il le comprend très bien, mais ça le perturbe un peu. Comme un animal blessé qui se recroqueville un peu plus dans son coin au moindre geste. Y compris un geste pour aider. Montrant les crocs plus par peur d’autre chose.

Alors il rit avec tout ce qu’il peut de franchise pour masquer encore plus son trouble. Comme si tout ça n’était qu’une mauvaise blague et qu’il n’y a rien d’important qui se produit. Soignant sa fierté avec le son de sa propre voix tout en évitant de gratter le souci. Le roi du déni.

— Je suis un grand garçon vous savez, mais merci.

Sa voix est plus douce sur le merci de la fin. Il lui est reconnaissant tout de même à sa manière de s’en faire. De lui faire part que ce n’est pas quelque chose qu’il doit introniser, mais qu’il gardera tout de même en lui encore un temps. Il lui faudra du temps pour arriver à laisser sortir ça, entre autres choses.

Sans un autre mot, il prépara deux thés vanille, appréciant de base la saveur de ce thé-là. Aussi parce qu’une part de méfiance lui a appris à prendre la même boisson que la personne qu’il boit si jamais il n’est pas sur à cent pour cent de la provenance du produit. Habitude familiale plus qu’autre chose.

— Oh… Ne vous excusez pas, il y a du avoir une mauvaise communication à un niveau ou un autre. C’est des choses qui arrivent, au moins ça signifie que j’aurais ça en moins à prendre pour la prochaine fois.

Il place la tasse fasse à la blonde avec une mine sereine sur le visage. Quelque part la façon de parler comme si tout était normal dans ce qui arrive rend le tout normal. Il n’a pas l’impression d’être encore un jeunot qui a tellement à apprendre de la vie.

— Je suis plus solide que ce que j’en ai l’air et je n’ai à aucun moment allumé qui que ce soit.

Ou il n’en a pas eu l’impression. Certes, une fois Francine partie, il avait joué sur ce qui s’était passé, mais pas sur le moment. Il n’est pas fautif. Ne rien dire n’est pas une faute. N’est-ce pas ? Le doute se creuse un peu en lui sur sa responsabilité dans les dires de la plus âgée. Est-ce qu’il est responsable ?

— Enfin… Je crois… Je l’ai fait ?

De son point de vue non, mais vraiment le doute grandis si facilement en lui que c’est presque trop simple pour certain point. Il secoue rapidement la tête et prend une forte inspiration avant de se reprendre.

— Non, oubliez. Je ferais simplement plus attention à l’avenir pour que vous n’ayez pas à donner de votre personne pour garder votre clientèle. L’aide que vous souhaitez semble dans mes cordes, en tout cas je ferais de mon mieux. Je me doute que vous n’avez pas que des patientes comme Madame Francine n’est-ce pas ?

Il ose demander tout de même. Qu’il y en ait, s’il suffit de les reprendre, pas de souci. Si tous les patients sont ainsi, ça n’allait effectivement pas le faire bien longtemps.
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Aelis Megan
Sorcière

Aelis Megan
Sorcière
Mer 15 Avr - 11:04

Le chouchou des dames


Tiens, à quel moment précisément la discussion avait déraper d’un moment amusant a une crise de panique de la part du petit jeune ? Petite pause, la blonde avait bien besoin de chercher ce qui n’allait plus là, il avait bien commencé par une blague pour se donner un peu de prestance non ?

-Je constate…


Mais en quoi ça faisait une différence ça ? Après tout, l’âge n’avait jamais empêcher personne de mal vivre une situation, enfin, s’était assez intéressant à observer, un adulte tourmenté dans toute sa splendeur. Dommage quand même qu’il ait du apporter du matériel ménager, ça ne devais pas être très pratique a transporté, mais quand bien même elle l’aurait pris pour du ménage, pas question de lui faire porté son propre matériel, aucun auxiliaire ne devait avoir a souffrir de ce genre de traitement.

-Vous avez une longue journée de travail ?


Parce qu’au besoin elle pourrait lui stocker son matériel quelque part et lui rendre au soir quand il passerait avec son véhicule pour rentrer chez lui, de ce coté elle n’avait pas le moindre souci. Le docteur plaça un ses bras à la verticale et déposa délicatement son menton ses mains appuyées l’une contre l’autre. La position n’était plus aussi agréable que lorsque ses mains avaient une certaine forme de souplesse mais là, a priori il allait falloir attendre que la crise passe.

-D’accord…


Bon, il fallait l’arrêter, l’autoflagellation, s’était mal. En même temps, Aelis avait beau le pense, elle observait le brun qui s’enfonçait tout seul dans son moment de panique. S’était presque amusant, ou plutôt, ça aurait put l’être s’il n’avait pas de nouveau eu l’air d’un chaton agresser. La sorcière bu une gorgée de son thé, avant de reprendre sa position initiale tout naturellement. La blonde poussa son thé vers lui qu’il puisse boire un peu, et elle sorti tout naturellement :

-Combien font 2320 diviser par 259 ?


Le cerveau ne pouvait pas se concentrer sur deux choses à la fois… En fait si, le cerveau en était capable, faire deux choses à la fois restait terriblement facile, respiré et courir… mais paniqué prenait beaucoup de ressource, et compter de façon totalement imprévue et quelque chose de complètement illogique en prenait autant, donc impossible de faire les deux. En règle générale un décompte illogique marchait bien et elle lui ferait faire si la question tombée de nulle part ne fonctionnait pas.

La belle laissa un peu de temps passer, juste assez pour s’assurer que sa méthode allait fonctionner, puis elle reprit calmement.

-Je ne suis pas une mégère, ni un tortionnaire d’accord ? je vais parfois blaguer et tu ne dois pas paniquer.


La notion de pas un gosse ne passerait pas là, il paniquait trop vite pour qu’elle ne le calme pas de cette façon.

-Tu n’as rien fais de mal, tu es mignon, et tu as fait réagir ma patiente par un concours de circonstance imprévisible, d’accord ?


Après avoir reposer ses bras sur la table, elle poursuivit, toujours calme.

-Même si tu es un adulte, je suis une professionnelle, c’est mon métier de recevoir tes difficultés et surtout de t’aider à les dépasser ou plus simplement d’y mettre un terme, alors plutôt que de partir en sucette sois gentil, fais-moi plaisir, et parle-moi calmement des choses sans t’avancer sur mes réactions.


D’autant qu’il ne la connaissait pas, il ne pouvait pas encore savoir s elle allait le battre pour une bêtise.

-Si ça peut te permettre de te détendre dis-toi que je ne mords personne sans bonne raison.


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Caleb Becker
Traqueur Exorciste

Caleb Becker
Traqueur Exorciste
Jeu 16 Avr - 10:36

Moi aussi, le soir, je mets les pieds dans le plat [PV Aelis] Ad3bfbc898f6ccefe1e2adcdff20496e

Moi aussi, le soir, je mets les pieds dans le plat

Quoi ?

Son cerveau à un arrêt total. Il frise et tous ses mouvements ce stop d’un coup.

Comment ça ? 2320 divisé par 259 ?

Il cligne plusieurs fois des yeux, commence à vouloir poser la division mentalement, avant d’avoir la réflexion qu’il ne sait pas le faire avec autant de chiffres des deux côtés, qu’il n’y a pas de logique simple. Est-ce qu’il a le droit à l’option téléphone pour répondre ?

Il fixe la doctoresse un moment avant de sortir son dit téléphone.

— Heu, je ne sais pas, mais je peux voir sur mon téléphone si vous en avez besoin.


Quoi qu’il en soit, cette intervention l’a totalement calmé. Il est un peu perturbé pour savoir pourquoi diable elle a besoin de savoir ça, mais en fait c’est plus amusant qu’autre chose. Il a juste l’impression d’être devant un humain classique qui a aussi des fois des questions qui sorte de nulle part et sa manière de gérée les gens à sois.

Il y a un sourire bien détendu sur le visage et enfin il a l’impression de ne plus devoir être plus ou moins sur la défensive. Pas qu’il en ait besoin avant, mais c’est comme si l’interrupteur du calme avait enfin été trouvé de façon stable.

Prenant place de manière plus confortable face à la blonde, Caleb n’a plus ce point dans son ventre.

– Merci. J’ai… J’ai un peu de mal parfois avec ce genre de situation.

Sa façon d’admettre d’effectivement ça l’avait dérangé, sa façon d’accepter que, oui, il ne gérait pas forcement tout correctement et qu’il appréciait la sollicitude dont fait preuve la blonde pour lui. Tout simplement dire qu’il n’est pas forcément à l’aise avec tout ce qui se passe.

— J’ai, peut-être, un peu trop surréagi, désolé pour cela.

C’est plus un constat à lui-même qu’autre chose, mais le sortir lui fait du bien.

— Sinon, j’ai deux personnes à voir aujourd’hui… Je ne serais effectivement pas contre laissé mon matériel, mais je ne voudrais pas encombrer. Je vous avoue, aussi, que revenir en centre-ville plus tard en transport en commun pour le reprendre n’est pas forcément le plus pratique, mais merci d’avoir proposé.

Il est hors de question pour lui d’approcher le centre-ville en voiture. Même si ça demande d’être des plus inconfortable, le fait de chercher une place dans un lieu qui se bat pour en avoir est juste encore plus stressant que d’être empaqueté avec beaucoup trop d’affaires dans un bus avec mille fois trop de monde.

— Vous parliez de gestes difficiles à effectuer pour vous. Lesquels entendez-vous par là ?

Revenir sur le sujet professionnel est plus simple pour lui. Il est aussi important de savoir sur quoi il doit faire attention ou non, ne pas proposer son aide pour quelque chose que la personne est capable de faire soi-même, mais être attentif pour ceux importants. Être guidé sur quoi faire n’est pas un mal.
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Aelis Megan
Sorcière

Aelis Megan
Sorcière
Jeu 16 Avr - 15:16

Le chouchou des dames


Eh bien voilà, ça n’aurait pas été si difficile que ça, a peine une petite question et il avait réussis à perdre de vue le moment qui le choquait le plus. A peine la question avait elle été posée que le court-circuit avait fait son effet sous les yeux du médecin ravi. Aelis avait d’ailleurs eut un joli sourire en observant le bonhomme perdu d’un seul coup dans un calcule dont elle n’avait absolument rien à faire.

-Inutile merci.

Pas besoin de connaitre la réponse et puis, si elle l’avait voulu elle aurait utilisé son ordinateur, s’aurait été un peu long mais toujours moins que de faire ce calcule de tête. Par contre là un peu difficile de ne pas le voir comme un enfant, il venait de passer de la fierté a la blague camouflage puis a la panique avant de revenir à un calme plus ou moins réel… heureusement que la demoiselle avait la patience de réglé ce genre de cas, et qu’il n’était pas un génie des math, ce serais bien ennuyeux. Quoi que, dans ce genre de cas elle aurait probablement demandé combien d’œufs dans une pate a crêpe ou quelque chose du genre, même si ça marchait moins ça devrais être utile.

-Pas de problème, c’est naturel d’être stresser dans ce genre de situation, et la panique est mauvaise conseillère.


La blonde pris a nouveau sa tasse, la porta a ses lèvres en écoutant la suite, elle fronça légèrement les sourcils, il n’était pas véhiculé et il avait tout transporté jusque-là.

-Je suis réellement navrée de savoir que vous avez du tout ramener inutilement, si vous voulez, je vous appelle un taxi, vous déposerez tout ce matériel chez vous avant de reprendre chez votre prochain bénéficiaire, je compterais la course comme frais de fonctionnement bien sûr.

Payer un taxi s’était quand même un minimum dans ce genre de situation selon la blonde, elle qui marchait beaucoup prenait rarement les transports en commun mais elle savait bien qu’ils n’avaient rien d’attirants.

-J’ai une assez bonne maitrise sur mes prothèses en règle générale mais porter une tasse par la hanse fait partie des choses délicates, préparé certains traitements, refaire des points de suture rapidement ou plus simplement tapé a l’ordinateur sont des gestes que j’ai beaucoup de difficulté à faire pour l’instant.

Elle devait prochainement revoir un de ses confrères qui s’occupait justement de ce genre de problèmes, probablement qu’elle avait simplement du mal à se souvenir comment procéder, elle qui avait dû apprendre brutalement à ne plus se servir de ses bras.

-Je pourrais vous fournir des enregistrements de ce qu’il vous faudra taper ou nous pourrons travailler le soir tout les deux si vous avez plus de temps dans ces moments-là.



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Caleb Becker
Traqueur Exorciste

Caleb Becker
Traqueur Exorciste
Ven 17 Avr - 14:28

Moi aussi, le soir, je mets les pieds dans le plat [PV Aelis] Ad3bfbc898f6ccefe1e2adcdff20496e

Moi aussi, le soir, je mets les pieds dans le plat

La question était donc bien inutile. Le jeune homme a du mal voir de pourquoi elle a demandé cela, il cherchera plus tard. Peut-être une fois chez lui, il doit bien avoir des gens sur doctissimo qui auront une réponse qui sera, dans le pire des cas, divertissante à lire.

Il laisse échapper un petit rire amusé par l’envie que la doctoresse mettait à vouloir l’aider avec son matériel. Il avait un peu l’impression d’avoir sa mère en face de lui qui voulait absolument le mieux pour lui alors qu’à la base il s’était mis tout seul dans une telle situation.

— Madame, je ne vais pas vous faire payer un taxi alors que j’ai la simple flemme de conduire en centre-ville. Cela serait assez irrespectueux de ma part. Je prends les transport en commun pour venir dans cette partie de la ville parce que trouver une place est toujours compliqué et prise de tête.

Sans parler du fait d’avoir la circulation d’un centre-ville, qui ne se définit pas autrement qu’une torture de son point de vue. Aller au pas, avoir beaucoup trop de feu rouge, avoir la sainte impression que les piétons vont plus rapidement d’un lieu à l’autre.

Certes son matériel est encombrant et des plus impratique en transport en commun, mais c’est un choix par rapport à tout ce que la voiture a comme inconvénient.

Il se prend sa tasse te bois tranquillement une gorgée du thé. Le gout est doux en bouche et lui rappel qu’il faut qu’il refasse son stock prochainement, il ne lui reste plus qu’une veut fond d’Earl Grey qui datte de son emménagement huit mois plus tôt.

Puis il y a un détail qui te fait la regarder à nouveau de la tête au pied. Il n’y a pas de jugement dans son regard, simplement il cherche où sont lesdites prothèses parce qu’il ne les a pas remarqués. Pas que ça le dérange, mais il a juste l’impression là tout de suite d’être un con qui ne voit pas l’évidence fasse à lui.

Cela doit avoir un rapport avec ses bras, en toute logique, vus que c’est ce qui semble avoir besoin d’aide pour ses actions. Il y a bien entendu beaucoup de questions complètement indiscrètes qui lui viennent en tête. Le type de question qu’on t’apprend bien rapidement à ne pas dire par une simple question de respect pour la personne en face de soi.

Le respect de la vie privée ou un truc dans ce style-là. Quelque chose d’horrible pour la curiosité.

Très rapidement il se reprend et la regarde plus franchement. Sans chercher lesdites prothèses, sans faire plus de commentaires là-dessus.

— J’aurais certainement besoin d’être guidé pour certains gestes médicaux, mais mise à part ça cela sera un plaisir de vous apporter mon aide.

C’est surtout qu’il va devoir faire attention à ne pas avoir des gestes qui paraissent trop précis pour le coup. Ne pas montrer ses compétences en soin, rester sur ses gardes, toujours, on ne sait jamais. Vraiment, un jour il tordra le cou à toutes les habitudes et réflexe que sa famille lui a mis dans le crâne qui ne lui permette pas d’être simplement détendu tout le temps.

— Peut-être que le mieux serait dans un premier temps de voir à deux le soir. J’aimerais être sur de partir sur de bonnes bases sur de comment vous souhaitez que tout soit écrit et comment vos logiciels sont faits.

Parce que ça lui est déjà arrivé d’aider des personnes à domicile sur un ordinateur et qu’au final il soit bloqué pendant la sieste de ladite personne parce qu’elle n’avait pas donné le mot de passe ou parce qu’on ne lui avait pas expliqué telle ou telle manipulation qui semble d’une évidence même quand c’est quelque chose qu’on fait régulièrement.

— Je voudrais simplement une toute petite chose. Est-ce que vous faites des consultations à domicile où vous souhaitez mon aide et le fait que je prenne ma voiture ?

Même si c’est quelque chose qu’il n’apprécie pas plus que cela à faire, ce n’est pas non plus quelque chose d’horrible. Il lui faut uniquement savoir pour la suite des opérations. Histoire de pouvoir se préparer à l’avance à ce mini combat.

Il finit de boire son thé d’une traite avec un grand plaisir.

— Autre question, beaucoup plus personnel pour le coup. Où est-ce que vous vous fournissez en thé ?

Parce que s’il peut avoir, par un coup de chance, une adresse que simplement prendre dans le rayon infusion de la première supérette ou grande surface du coin ça serait plus qu’appréciable.
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Aelis Megan
Sorcière

Aelis Megan
Sorcière
Ven 17 Avr - 15:12

Le chouchou des dames


Bien évidemment qu’elle voulait aider, le pauvre avait dû souffrir le transport mais bon, clairement il n’en avait pas envie et qu’il se mettre d’un seul coup à l’appeler madame en disait quand même déjà assez long sur ce qu’il en pensait, et bien tant pis pour lui, qu’il se débrouille tout seul. Elle, elle allait à pied les jours de soleil alors elle ne risquait pas de se faire ennuyer dans les transports à cause d’un balai légèrement tombé d’une épaule ou d’autres choses dans le genre. D’autant qu’en fin de journée il devait être réellement épuisé. Enfin bon, ça ne la regardait pas vraiment.

-Le centre-ville est si impraticable en voiture ?


Ne conduisant jamais, Aelis avait quelques difficultés a se représenté la chose mais probablement que s’il le disait ça devait être vrai.

-Je suppose, alors courage à vous.


La blonde ne perdit pas bien sur pas les yeux de l’homme qui lui faisait face et qui la parcourraient toute entière, ça n’avait rien de rare qu’on cherche, que ce soit ceux qui s’occupaient des recherches sur les prothèses ou plus simplement ceux avec qui elle avait tendance à souligner l’absence de ses membres, tout le monde essayait à un moment ou un autre de comprendre ou pourquoi et comment.

-Ne vous en faites pas, vous prendrez vite l’habitude et puis pour le début, je vais surtout vous faire taper des choses le soir, le matériel viendra plus tard.


Elle prit donc grand soin de répondre à la question qui n’étais pas posée, retirant délicatement sa veste pour dégager ses bras gantés.

-Je vais me laisser le temps de me familiariser avec votre façon de bouger.


Puis, elle saisit l’extrémité de chaque doigt d’un de ses gens du bout de ses lèvres, tira légèrement pour l’éloigner de la mécanique en dessous, après quoi elle retiré son gant de son autre main pour que son vis-à-vis puisse constater lui-même de ce qu’il venait remplacer.

-Pour pouvoir vous guider de la façon la plus adaptée à votre personne.


Après tout, s’était aussi la façon dont lui allait agir non ? il leur faudrait à tout les deux un temps pour s’apprivoiser mais la chose semblait en assez bonne voix et puis, maintenant, la curiosité naturelle de l’être face a elle avait tout pour être tout ce qu’il y avait de plus satisfaite. Ensuite ? et bien elle répondit à sa proposition du travail le soir puisque s’était un peu le but de la visite.

-Pas de problème, vous me donnerez vos disponibilités pour les soirées et je réserverais les miennes, bien sûr, nous éviterons de travailler trop tard, surtout si vous avez des bénéficiaires au petit matin.


La demoiselle pris son gant a nouveau, il n’y avait qu’un seul geste délicat qu’elle n’avait pas la plus petite difficulté à faire et s’était celui-ci, elle passa le gant sur sa main, le remonta le long de la mécanique et repris sa veste pour la remettre sur ses épaules comme s’il n’y avait rien de plus naturel au monde.

-Il m’arrive de faire des visites a domicile mais ne vous inquiétez pas de cela, j’ai l’habitude de beaucoup marcher puisque je n’ai pas de véhicule, aussi je couvre mon domaine à pied.


L’organisation de visite a domicile lui permettait surtout de soigner des sorciers et sorcières alors elle n’allait pas lui demander de l’emmener, elle ne le connaissait pas encore assez pour ça.

-Vous appréciez ?


Difficile de ne pas apprécier le thé vanille restait le préféré de la blonde.

-Et bien j’acheté tout le matériel qui est dans ma salle d’attente directement chez un ami qui tiens un salon de thé en ville, ainsi lorsque je refais mes stocks j’en profite pour le saluer.


Aelis repris sa tasse pour finir son thé également, songeant qu’il faudrait d’ailleurs qu’elle y aille prochainement.

-Son salon est dans le quartier nord de la ville, il s’appelle « la Cornaline » je ne saurais que trop vous le conseiller.


Hya ne devait pas craindre les visites en théorie et puis, il serait bien capable de se défendre en cas de besoin.

-Par contre il ne me semble pas avoir l’adresse exacte j’en suis désolée.


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Caleb Becker
Traqueur Exorciste

Caleb Becker
Traqueur Exorciste
Ven 17 Avr - 20:47

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Moi aussi, le soir, je mets les pieds dans le plat

Sa bouche forme un o de surprise en voyant la doctoresse retirer ses gants pour montrer ses prothèses. Elle semble suffisamment avec son corps pour au moins lui montrer cela, il referme la bouche et hoche la tête. C’est comme un merci, à sa sauce, pour nourrir sa curiosité, il ne demandera pas plus. Il y a certes une part de lui qui voudrait savoir, mais ça reste certainement quelque chose qu’on n’apporte pas facilement. Elle a perdu ses bras, quel que soit les circonstances, rien de beau ne doit être là.

Il fera comme si c’était normal, parce que c’est normal pour elle maintenant. C’est son corps et il doit l’accepter tout simplement, parce que, premièrement, ce n’est pas le sien et donc qu’importe ce qu’il en pense. Cela ne lui donne que plus envie de l’aider de son mieux.

Alors que les questions sont si proches de ses lèvres, il décide de juste laisser couler. C’est le jardin secret de la jeune femme, si elle veut en parler plus tard, il sera une oreille attentive, là tout de suite il a encore beaucoup de preuve à faire.

— Je trouve que c’est une horreur. Je suis en ville depuis huit mois et j’ai encore du mal à savoir quelle rue prendre pour ne pas me perdre et souvent mon GPS de mon téléphone semble aux fraises aussi… Franchement docteur, je vais peut-être juste faire comme vous à force et me déplacer à pied… enfin… si la distance est pas trop longue… Il faut que je me remette au sport.

C’est faux, il a parfaitement l’endurance, mais ça fait aussi du faux semblant qu’il doit tisser pour ceux non-traqueur. Celui d’un gars un peu paumé qui a beaucoup d’objectifs, mais qui avance tout doucement. Une personne qu’il aimerait vraiment être parfois. Que ça soit plus qu’un masque de plus.

Il attrapa son sac et sortit un bout de papier et un stylo. Il posa le tout rapidement sur la table avant d’attraper son téléphone et trouver dedans le PDF avec ses horaires. Il retransmit rapidement ses horaires de fin de journée de la semaine, puis poussa la feuille en avant pour son interlocutrice.

— C’est mes heures de fin de journée actuellement. Lundi et samedi je finis à 16 h. Mardi, mercredi, jeudi et vendredi c’est à 17 h. Il n’y a que le jeudi que j’ai des visites tôt le matin pour le moment. J’avoue tout de même que ne pas finir trop tard sera toujours un plaisir, j’aime mon travail, mais j’aime mon chez-moi aussi.

Il dit ça avec un petit rire et sourire. Il n’y a rien de plus faux, mais là on dirait vraiment que c’est vrai. Pour le coup c’est un des masques qu’il maîtrise le mieux.

Il note qu’elle n’a rien dit pour le fait qu’il l’aide pour ses visites à domicile, peut-être qu’elle n’a pas besoin à ce moment-là ou qu’il doit se montrer assez efficace et social avant. Peu importe, pour le moment ça lui convient bien.

— J’aime, sinon vous doutez bien que je ne vous demanderai pas. Enfin, j’aurais pu pour ne jamais en prendre là-bas, mais à ce moment-là je n’aurais pas fini ma tasse et… Est-ce que ça dérange si je m’en refais une ? Vous en revoudrez aussi ?

Il prit le temps de noter le noter le nom dans un bloc note dans son téléphone. Il chercherait mieux où ça se trouvait plus tard. Ce n’est pas le moment de faire une recherche Google. Il a toute la journée devant lui pour cela.

— Merci pour le nom en tout cas !
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Aelis Megan
Sorcière

Aelis Megan
Sorcière
Ven 17 Avr - 23:48

Le chouchou des dames


Clairement, il ne s’était pas attendu a ce que la demoiselle lui montre ses prothèses. Quelque part s’était compréhensible, personne dans cette situation ne devait apprécier attirer l’attention sur son « imperfection ». La blonde n’avait aucun problème avec la sienne, ses difficultés finiraient fatalement par la quitter et elle ne regrettait absolument jamais le sacrifice qu’elle avait fait au nom du bien être de sa jumelle, car même loin d’elle elle pouvait sentir que celle-ci vivait et s’était absolument tout ce qu’elle avait voulu.

Et puis, a la plus grande surprise de la blonde qui s’attendait a la question éternelle et avait même préparé sa réponse de toute pièce, il n’y eut pas la plus petite question. L’état de choc passer, le brun repris son discours comme de rien et même il enchaina sur tout le reste. Probablement que l’interrogation lui brulait la gorge et l’étouffait mais pas un seul mot ne franchis la barrière de ses lèvres… ce fut très agréable.

-La marche à pied est un sport en soi.


C’était une façon simple et efficace de faire fonctionner son cœur tout en profitant de tout ce que pourrait offrir la ville.

-En revanche, je doute que vous puissiez le faire, j’imagine que vous devez voir beaucoup de monde en une seule journée, cela doit faire beaucoup de distance…


Le dur métier d'aide a domicile.

-Je conçois, j’apprécie aussi le calme de ma maison une fois le soir venu.


Aelis observa le papier et proposa ce qui semblait le plus naturel.

-Je propose que dans un premier temps, vous veniez le lundi et le samedi de 16h à 17h, ainsi nous pourrons rattraper le retard sur les fichiers patients, puis lorsque tout sera rattraper nous pourrons mettre au point des horaires plus éloignés dans le temps et vous libéré du temp.

De son coté, la blonde n’avait cas réserver ce créneau horaire pour lui donc rien de bien compliqué.

-Si vous préférez, je peux bloquer du temps le matin les jour ou vous le préférerez.

En tout cas, son enthousiasme pour le thé était particulièrement prononcé, il fit sourire la blonde, et même la fit rire quand il refit un semblant de crise, cette fois au moins ça n’était pas de la panique mais de l’enthousiasme.

-Je vous en prie.

Hya allait probablement y gagner un client fort fidèle.

-Il y a plusieurs thés dans le placard, celui que je propose en ce moment est vanille mais pour mes habités je prends toujours différents thés au cas ou ils n’apprécient pas celui du moment. Si le cœur vous en dit, libre à vous d’y goûter.

La blonde se leva à son tour pour aller montrer son placard aux merveilles au jeune homme, après quoi elle l’observa amuser.

-Votre métier est bien difficile pour quelqu’un d’aussi jeune non ?


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Caleb Becker
Traqueur Exorciste

Caleb Becker
Traqueur Exorciste
Mar 21 Avr - 21:24

Moi aussi, le soir, je mets les pieds dans le plat [PV Aelis] Ad3bfbc898f6ccefe1e2adcdff20496e

Moi aussi, le soir, je mets les pieds dans le plat

Il en doute aussi fortement de pouvoir faire toutes ses visites uniquement à pied. Même avec son entraînement de traqueur il était bien loin d’avoir assez d’endurance et de vitesse pour aller d’une mission à l’autre assez rapidement et efficacement toute la journée, tout en assumant parfaitement son rôle une fois arrivé et le tout sans sentir le phoque mort.

Non, parce qu’il fallait remettre les choses en contexte. Marcher autant, à une vitesse soutenue, assez pour arriver à l’heure à chaque rendez-vous, ça devait faire pas mal transpirer et avoir une odeur tout sauf agréable. Faire du sport, sans souci, faire payer le contre coup à des personnes qui n’avais rien demandé, sans façon.

— Je doute aussi, je commencerais par beaucoup plus petit. Pas besoin de faire quelque chose simplement pour se prouver qu’on est capable après tout.

C’est pourtant ce qu’il faisait assez régulièrement comme façon de faire. Toujours en faire plus, trop, quelle que soit la situation. Vouloir garder le contrôle dans une situation qui n’a aucun contrôle.

Il hocha la tête à la permission de se refaire un thé et malgré son envie de goûter un autre thé il se refit exactement le même. Il avait encore le doux tout doux sur la langue et ne voulais pas le perdre pour un qui n’irait pas parfaitement à la suite. Prenant le fait qu’elle n’ait pas demandé elle-même une tasse supplémentaire il ne se servit que lui sans chercher plus loin.

— Madame, mon métier est de m’adapter à ce qui est le plus commode pour mes prestataires. C’est très agréable de votre part de me proposer des horaires de matins tout de même. Pour moi il n’y a aucune différence.

Le matin, la journée ou le soir ne lui font ni chaud ni froid, son temps de sommeil et repos est de toute manière déjà n’importe quoi. Tout lui convient, il met entre chaque temps ses obligations de traqueur et tout comme sur des roulettes. Sans vraie pause ou alors assez rare, c’est aussi pour ça aussi que quand ça arrivait il voulait en profiter le plus possible en étant un monsieur tout le monde.

Alors qu’il met tranquillement l’eau chaude sur son thé, il réfléchit un peu à la dernière question de la doctoresse. En soit, aide à domicile est bien moins difficile physiquement et psychologiquement qu’exorciste. Pas tous les jours une partie de plaisir, mais beaucoup plus reposant tout de même. Puis utile dans ses propres traques.

— Mon métier est une vocation, il y a des difficultés, mais comme dans tout métier. Je ne le vois pas plus dur qu’un autre et mon âge me permet d’être au simple début et d’avoir encore tout à apprendre sans me braquer sur les nouveautés qui arrivent.

Il parlait de tous ses métiers en un. Une vérité globale. Quelque chose qui englobe chacun des pans de sa vie. En soi il ne trouve pas ça exceptionnel ce qu’il fit, il suit un chemin tracé d’avance pour lui, enfin presque.

— Votre métier aussi est bien difficile pour quelqu’un dans votre situation aussi docteur, mais n’est pas ça qui vous fais vouloir aller de l’avant ? Parce que c’est cette difficulté qui m’aide à me dire que ça sert à quelque chose ce que je fais. Qu’on a besoin de moi malgré mes erreurs et doutes.

Malgré son manque d’expérience qui rend ses rapports à l’Église sur les traqueurs souvent méfiants, malgré son jeune âge qui fait qu’on ne le prend pas toujours au sérieux, malgré le fait de douter de sa propre utilité parfois. Oui, c’est mieux que ça soit dur, même si ce dont elle parlait est si facile à côté de la réalité de son existence.

Il prit une gorgée de thé une fois celui-ci bien infusé avec un soupir de contentement. Il aimait bien l’ambiance de ce cabinet et la personnalité de la blonde. Pas de prise de tête et du thé, tout va pour le mieux dans sa bulle.

— Je vais vous passer mon numéro si jamais à un moment vous avez besoin de me contacter directement pour des changements d’horaire ou parce que vous avez besoin d’aide.

Il tendit rajouta rapidement son numéro à la feuille avec ses horaires de base.

— Comme je voulais apprendre un peu certain geste médical, j’avoue que travailler pour vous m’enthousiasme pas mal. Est-ce que vous avez besoin de voir d’autre point pour le moment ?

Pas qu’il souhaite particulièrement écourté l’échange, mais il voulait tout de même être certain que tout soit bien en place entre eux.
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Aelis Megan
Sorcière

Aelis Megan
Sorcière
Mer 22 Avr - 10:10

fini pour moi ♥


Bonne résolution en soi, probablement que ses bénéficiaires déprécieraient de ne pas le voir arriver, ce serais raté un bon moment dans leur vie. La demoiselle attendit sagement qu’il se fasse son fameux thé sans le perdre des yeux, voir ces sachets dans les placards lui rappelait qu’elle devrait prochainement les ramener chez elle et les utiliser avant qu’ils ne soient plus buvables, ou du moins, plus aussi bon qu’ils l’avaient été. Il avait bien faire de passer le bonhomme, il rappelait à la sorcière qu’il lui faudrait s’occuper de ses échanges avec son chef prochainement.

-Tu as une superbe vision de ton travail.


Sincèrement, une très belle vision. Il était déjà rare de voir des hommes exercer cette activité, mais en plus constater que celui-ci le faisait par envie… la plupart choisissaient ce travail pour la facilité qu’il y avait à l’apprendre et a l’exercé. De fait, il était fort impressionnant pour la blonde.

-J’exerçais avant, je ne me voyais pas changer de domaine.


De ville oui, question de discrétion presque autant que par la lassitude. Mais son métier lui plaisait, elle aimait soigner les gens et faire ce que le grand feu avant prévu pour elle lors de sa venue au monde. Enfin … la voix, puisqu’à présent, elle se devait de s’adapter à l’esprit protecteur des environs et donc a la mère nuit.

-Volontiers.


Par contre le papier était particulièrement inutile, elle lui donna son téléphone, un ancien téléphone a clapet qui lui permettait de taper les chiffres en prenant assez de temps.

-Vous pouvez l’enregistrer directement.


S’était si mignon comme déclaration, ce garçon avait des petits airs d’angelots qui amusaient beaucoup la demoiselle, voilà qu’il était ravi de travailler, tant mieux, parce qu’à l’origine il n’était pas parti pour apprécier. Enfin, tout ça viendrait en temps et en heure. La demoiselle récupéra son téléphone et appela rapidement son vis-à-vis pour qu’il ait aussi son numéro.

-Tout est clair pour moi, nous pourrons commencer dès cette semaine pour le plus gros du travail.


La demoiselle regardait le programme conçu par le jeune et donc lui désigna la prochaine date ou il devait terminer tôt pour leur rendez vous suivant.  

-Et bien je pense que tout est parfait de mon côté.


Et avant un peu d’avance ! puisque le rendez vous qui devait arriver ne viendrais pas avant plusieurs heures. La blonde attendit bien sur qu’il termine son café pour le raccompagner jusqu’à la porte et lui serrer la main poliment. Et sur un sourire, cette première entrevue pris fin pour les deux parties, si bien que la miss se demandait comment la suite allait se passer, s’il resterait cet adorable jeune homme en le connaissant d’avantage.

Enfin, seul le temps pourrait dire tout ça.


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