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mécanique fragile [PV Matthew ]

Aelis Megan
Sorcière

Aelis Megan
Sorcière
Jeu 16 Avr - 15:35

mécanique fragile


Encore un matin, encore un réveil ou Aelis n’avait pas pris le temps de trainer dans son lit. Les premières notes du morceau jouer a piano sorties du téléphone que la demoiselle avait quitter ses bras. Ce jour-là, elle avait beaucoup à faire, déjà, aller voir des patients du coven, les soigner, puis prendre un taxi jusqu’à son cabinet et s’y reposer un peu pour récupérer des soins du matin. Accueillir les rendez vous du jour, prendre le temps pour eux, et en fin de journée, rendez vous avec un expert pour l’entretient de ses bras et les recherches sur ses difficultés avec eux.

Donc ce matin, pas le temps de trainer, elle prit une bonne douche, et mis ses gants nacrés. Etant donner ce qui était prévu en fin de journée, pas question de mettre un haut a manche longue aujourd’hui, cela la forcerait à le retirer et c’était les patients qui se déshabillaient dans son cabinet, pas le médecin. La sorcière mit deux gouttes de parfum fleure de cerisier avant de passer une Robe blanche dont la jupe était décorée de pétales de cerisiers dispersés comme portés par le vent. Avec cela, une paire de bottine noire et une veste de cuir assez courte qui s’arrêtait à peu près au milieu du dos, qu’elle ne ferma pas bien sûr. Cheveux libres, elle ne mit pas le plus petit maquillage et partie prendre son éternel chocolat chaud sans sa tasse de transport.

Après une marche relativement longue, elle put commencer a travailler sur le soin des personnes du coven, fatiguée par la magie utiliser, elle continua comme prévu par le bus, direction le cabinet. Bien sur les transports en commun étaient toujours bonder alors elle se nicha dans un coin et n’en bougea pas jusqu’à arriver au cabinet. Aelis y bu son chocolat tranquillement en recevant ses patients réguliers, elle eut à cœur de leur sourire toute la journée, et fini son travail en nettoyant sa table d’occultation au désinfectant inodore.

Le soir était là, elle n’avait donc plus d’autres rendez vous que la personne chargée de l’étudier. Elle se mis donc à la préparation des boissons du lendemain, préparé la machine a café lui demandait toujours beaucoup de temps, tenir une cuillère mais aussi l’emmener sans la renversé jusqu’au filtre ou il fallait la déposer … s’était presque une épreuve de force… en tout cas s’était la sienne alors qu’elle n’avait plus trop rien d’autre à faire.


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Matthew J. Adler
Traqueur Aspirant Chercher

Matthew J. Adler
Traqueur Aspirant Chercher
Jeu 16 Avr - 16:26

mécanique fragile

ft. aelys megan
L'alarme de ton téléphone te coupe dans tes recherches en cette fin d'après-midi printanière, Matthew. Un regard en diagonale vers l'écran te rappelle qu'il faut que tu quittes le QG. C'est pas ton heure. D'habitude, tu es du genre à rester ancré sur ta chaise jusqu'au coucher du soleil, et pourtant… Avec un soupire agacé, tu te lèves d'un mouvement balourd et ferme ton ordinateur portable. C'est l'heure d'aller protéger ta couverture.

T'avais fait l'erreur de vulgariser ton sujet de recherche bidon une fois, et il fallait que ça te retombe dessus. Une erreur que t'étais pas prêt de refaire, même si ça voulait dire que tu ne passerais pas ta nuit en compagnie d'une jolie rousse comme celle à qui tu t'étais confié. C'était pourtant d'une spécificité qui devrait te laisser tranquille, " l'implication des récepteurs 5-HT2A dans la modulation des interneurones PKC gamma dans un contexte d’allodynie". Le destin en avait décidé autrement. Quelque part, il fallait qu'il y ait une gonzesse avec des prothèses aux bras dont le traitant habituel avait, il te semblait avoir compris, plus la possibilité de se rendre aux suivi. Et vu qu'au vu de la situation, c'était important de s'y rendre, mais pour ça il fallait trouver quelqu'un qui s'y connaisse en système nerveux pour s'assurer du bon fonctionnement de l'appareillage. Au vu du débit de parole confus de la personne qui t'avait contacté, t'avais compris qu'il y avait une histoire un peu spéciale qui entourait le fameux toubib, mais t'avais pas vraiment cherché à en savoir plus. T'avais assez de problèmes avec les tiens pour pas te mêler de ceux des autres.

Au début, t'avais prévu de refuser, mais t'as vite compris que ce n'était pas une option si tu voulais pas qu'on questionne ton job officiel. "Au pire, un de tes collèges fera l'affaire. Ou peux me passer le numéro de ton directeur de recherche plutôt, il aura sûrement des connaissances qui auront plus de temps que toi."

Et c'est comme ça que tu te retrouvais à te diriger mollement vers le cabinet ehpal. T'avais peut-être les compétences théoriques sur le sujet, mais honnêtement l'expérience n'y était pas. Malgré le temps que t'avais passé à te renseigner sur le sujet après le travail pour pouvoir assurer la comédie, tu n'étais pas totalement confiant. C'était l'histoire d'une consultation de toute façon, non? Rien qui ne puisse être si terrible.

Ta veste de costume sous le bras, t'arrives à destination sur les coups de six heures. Avant de pénétrer dans l'établissement, tu vérifies rapidement ton reflet dans l'écran de ton téléphone : arranger tes mèches blondes d'une façon plus formelle, resserrer le nœud de ta cravate dans le col de ta chemise bordeaux, remonter tes lunettes sur l'arrête de ton nez. On apportait souvent plus de crédit au plan professionnel aux gens sur la seule base de leur physique, et t'avais bien prévu de t'en servir pour s'assurer que ta patiente ne demande pas de compte à ton supérieur imaginaire.

D'un pas léger, tu parcours les couloirs du bâtiment à la recherche du cabinet où tu as rendez-vous et y tape trois coup du bout de tes phalanges en y arrivant. Tu passes le pas au moindre bruit qui te semble t'indiquer d'entrer et te présente avec un sourire que tu forces un peu plus que nécessaire.

Excusez-moi, je suis le Dr. Adler. J'ai rendez-vous avec Mademoiselle Megan pour une visite de contrôle.

Ton regarde s'attarde un moment sur la jeune femme qui te fait face. Tu es surpris, honnêtement, au point de te demander si c'est bien elle que tu rencontre aujourd'hui. Tu t'attendais à une petite vieille, pas à une jolie demoiselle aux yeux de biche.
notes : j'écris en #816750

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Aelis Megan
Sorcière

Aelis Megan
Sorcière
Jeu 16 Avr - 17:16

mécanique fragile


Inutile d’attendre plus longtemps, a peine quelques minutes après qu’elle ait enfin réussis a finir la préparation de la cafetière pour le lendemain, on se mis à frapper à la porte et la belle invita l’inconnu a entré.

La blonde venait à peine de finir la préparation du café quand elle entendit les pas dans le couloir, quelqu’un venait d’arriver, probablement celui avec qui elle avait rendez-vous mais dans cet endroit, mieux valait être prudente. Aussi pour l’instant elle rangea la boite de café en poudre, ferma la bouilloire et le couvercle de la machine à café et lorsqu’elle entendit frapper, elle invita l’inconnu a entré. Selon ce qu’on lui avait dit la personne qui s’occupait généralement des certifications liées à ses bras avait eu des ennuis d’une manière ou d’une autre alors il allait être remplacer par un autre chercheur dont le domaine approchait. Pas que ce soit particulièrement obligatoire mais un peu quand même, un médecin ne pouvait pas se permettre de perdre le contrôle de ses bras a n’importe quel moment.

-Bonsoir.


Personne n’aime être catalogué, pas plus la jolie blonde que le reste du monde mais pour le coup, forcée de reconnaître qu’elle s’attendait à quelqu’un ressemblant vaguement à l’homme qu’elle avait déjà vu, un peu bedonnant … assez âgé, de la douceur plein les yeux et une grande barbe pleine de … diverses choses… Au lieu de cela, un jeune homme venait de passer la porte, costume cravate, il n’aurait pas été là pour elle, elle aurait pu penser qu’il venait pour surmenage dans la fonction public.

-Eh bien, docteur.


Il n’était pas un peu jeune pour être docteur ? probablement pas, après tout avec la magie, il était facile de paraitre plus jeune qu’on ne l’était, elle en était la parfaite preuve après tout.

-Je suis le docteur Megan.


La blonde s’était avancée vers celui qui se présentait, elle lui avait tendu la main avec un sourire.

-Navrée que vous ayez dû vous déplacer jusqu’ici.

Après avoir récupéré sa main, la demoiselle passa à son bureau, invitant le jeune a la suivre, elle laissa glisser sa veste le long de ses bras en chemin, l’abandonnant sur son bureau, s’était plus pratique que chercher a la pendre.

-Vous voulez boire quelque chose ? j’ai du café, du thé, et de l’eau a disposition dans la salle d’attente.

La blonde qui avait l’habitude de la chose à force coinça le tissu d’un doigt de son gant entre ses lèvres et tira légèrement dessus pour ensuite le retirer avec autant de minutie que possible de l’autre main, faisant la même chose avec le second.

-J’ai cru comprendre que le docteur Healy a des ennuis d’ordres familiaux, j’espère que tout ira bien pour lui.


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Matthew J. Adler
Traqueur Aspirant Chercher

Matthew J. Adler
Traqueur Aspirant Chercher
Ven 17 Avr - 2:00

mécanique fragile

ft. aelys megan
Elle lève ses yeux dans ta direction, jaugeant ton apparence quelques instant. Tu sens qu'elle te juge, d'une certaine manière, mais tu peines à distinguer l'émotion qui domine. Tu espères, en tout cas, que l'a priori te sera favorable. Au son de sa voix, claire et pausée, quand elle se présente à son tour, tu imagines que oui.

Ta main rejoint la sienne, t'avançant d'un même pas de la jeune femme. Elle a l'une de ces aura qui sait mettre à l'aise, dégageant une impression de calme et de douceur. Chacun de ses mouvements semble en être imbibé, de sa manière de sourire à la manière dont elle se déplace. Mesurée, discrète. Et ses mots suivent la même ligne de conduite.

Navrée que vous ayez dû vous déplacer jusqu'ici.
Au contraire, merci de m'accueillir.

Tu réponds dans des tons similaire. Ne pas faire de vague, c'est ton mot d'ordre pour la journée. Dans un autre contexte, pourtant, t'aurais pas rechigné à te montrer plus charmeur. T'es jamais contre quelques échanges aguicheurs avec une jolie fille, il faut dire, mais tu ne voudrais pas te montrer inadapté. Alors tu te contente de la suivre à son bureau, prenant la place de ses patient pour cette visite un peu spéciale, tandis qu'elle se débarrassait successivement de sa veste et de ses gants.
T'avais beau savoir ce qui se dévoilerait sous ces épaisseurs de tissus, tu ne peux t'empêcher de lever un sourcil devant l'éclat des prothèses de ses avant-bras. Ca semblait tellement inapproprié à son image générale, et cette constatation te laisse songeur un instant. Et pour la première fois, tu es frappé par l'injustice d'un tel événement. Ou tout du moins le crois-tu, n'imaginant pas la moindre seconde la manière dont la blonde s'est retrouvée dans cette situation.
Tu poses ta sacoches contre le bureau, Matthew, en refusant poliment sa proposition. Plus vite tu seras rentré, mieux ça sera. Pourtant, Aelys semble enchaîner les conversations légères. Elle aborde le remplacement du docteur à sa charge une fois ses gants retirés. C'est avec un sourire laissant transparaître une partie de ton agacement que tu réponds à sa déclaration.

Vous en savez vraisemblablement déjà plus que moi sur le sujet. Les seules informations que l'on a daigné me faire parvenir étaient la date et l'heure du rendez-vous.

Tu croises les jambes en prenant doucement tes aises sur la chaise, sortant de la poche un petit carnet et un criterium. C'est plus pour relire tes quelques notes sur le sujet, mais tu maquilles ça en un formulaire préliminaire.

Du fait, je vais devoir vous poser quelques questions d'ordre médical. Circonstances et date de l'accident, date de l'intervention, complications éventuelles… J'imagine que ça doit être consigné dans votre dossier, mais je n'y ai pas en accès…

Tes iris remontent sur la demoiselle qui te fait face quand tu trempes brièvement ton index sur ta langue pour tourner la page de ton bloc-note, sondant sa réaction à ton interrogatoire.  T'aimes pas être celui qui remue le couteau dans la plaie, mais son agilité à se séparer de ses gants t'as déjà à peu près convaincu que l'accident remonte suffisamment pour qu'elle ait eu le temps de digérer une partie du traumatisme.

notes : j'écris en #816750

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Aelis Megan
Sorcière

Aelis Megan
Sorcière
Ven 17 Avr - 11:04

mécanique fragile


Après une bonne poignée de main, pas trop serrée bien sûr, enfin, en théorie après tout -il ne fallait pas oublier que s’était précisément ce genre de problèmes de préhension que le jeune homme venait étudier et essayer de corriger- Aelis retira donc sa main mécanique de celle du plus jeune, elle partit vers son bureau ou elle fit ce qu’elle avait faire sous le regard qui ne la quittait absolument pas une seule seconde. S’il n’avait pas été là pour ça, il aurait été plus que suspect selon elle.

Et puis comme toujours, le calme apparent de l’homme laissa place a son expression de surprise lorsque la belle se défit de ses gants, comme toujours d’ailleurs. Ça n’atteignait plus vraiment la docteur a force, tout le monde avait ce genre de réaction, mais elle ne regrettais absolument pas son choix, grâce à cela sa sœur vivait heureuse et elle … et bien elle savait se rendre utile a son nouveau coven et avait une nouvelle vie pleine de nouvelle rencontre, si elle avait put mélanger son thé ou préparé des herbes médicinales seule, la vie aurait été absolument normale de son coté.

- Je m’y suis habituée, personnellement.


Le changement n’était apparu qu’une petite seconde sur son visage mais tout le monde oubliait vite que le travail d’un médecin était aussi de savoir identifier les différents changements sur le visage d’un patient pour définir plus ou moins son niveau de détresse.

-Est-ce que ça va aller ?


A priori oui, puisqu’il enchainait directement avec de l’agacement, ce que la blonde trouva relativement amusant. Monsieur n’avait pas envie de discuté de quoi que ce soit, la visite s’annonçait assez courte si elle se rendait à ses envies mais pas question d’être une bonne patiente. Puisqu’il fallait refroidir la cervelle du bonhomme et qu’il n’était pas du tout en panique mais juste au comble de l’ennuis, la demoiselle pris un air absolument désolé alors qu’elle ne l’était pas plus que ça.

-Je vous ennuis déjà … Navrée, mais ce genre de moment n’as rien de particulièrement agréable a mon sens.


Hop, un peu de culpabilité et la chose devrait aller mieux, au moins un peu, et puis pour le reste des questions, retour à l’air le plus naturel du monde, calme, apaisant, elle déposa ses bras sur le bureau, l’un sur l’autre, et porta ses grands yeux à la couleur du ciel sur le docteur visitant son cabinet.

-Un jour, je suis monté dans une des voitures et …


Elle bougea légèrement les doigts mécaniques et repris.

-Et bien, quand on vous dira de garder les bras à l'intérieur du véhicule dans les montagnes russes... vous saurez pourquoi.

Inutile de dire qu’elle était plus qu’entrainer à ce genre de question avec le temps, mais bon, impossible de ne pas tourner la discussion vers une pointe d’humour, de plus, se souvenir de la date à laquelle cela s’était passer était extrêmement difficile pour la blonde. L’ivresse de la monté en puissance lui avait légèrement fait perdre pieds, pas assez pour quelle oublie le but initial de sa prière mais en même temps, perdre ses bras pour gagner la puissance nécessaire à soigner la cécité, c’était une expérience très forte en soi.

-Je vous laisse imaginer les complications qui en ont découlées, surtout que j’avais une tenue blanche ce jour-là...


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Matthew J. Adler
Traqueur Aspirant Chercher

Matthew J. Adler
Traqueur Aspirant Chercher
Ven 17 Avr - 17:17

mécanique fragile

ft. aelys megan
Ses iris roulent lentement sous ses paupières, prise d'une certaine forme de nostalgie. Tu n'es pas persuadé d'y lire vraiment de la souffrance, mais tu dois bien reconnaître que tes questions ont déclenché quelque chose de négatif dans sa mémoire. Non, tu ne regrette pas tes mots, il faut bien que tu fasses ton travail, mais c'est pas pour autant que tu aimes la sensation que ça te procure. Ta bouche se tort brièvement en une moue soucieuse avant que tu ne soupire pour faire disparaître cette trace qui pourrait trahir un manque de professionnalisme. Reste détaché, comme tu devrais si elle était réellement ta patiente. Parce que t'es censé en avoir vu d'autres, des histoires tristes comme la sienne, t'être habitué malgré ton jeune âge.

Pourtant la blonde ne voit pas ça du même œil. Elle soupire et s'excuse du désintérêt que tu semble porter à ses propos. Tu ne peux t'empêcher de te demander si elle attache tant d'intérêt à ses conversation avec le Dr. Healy. T'ignores la relations qu'entretiennent ces deux-là, mais à la place de la doctoresse, t'aurais probablement préférer couper court à toute forme d'interaction avec le quarantenaire. Alors tu pinces rapidement tes lèvres avant de formuler quelques mots d'excuse.

Veuillez excuser mon impolitesse, j'a tendance à être un peu trop concentré sur mon travail.

T'aime pas les excuses, Matthew, surtout quand elle sont fausses. Mais t'as juste envie d'en finir rapidement, au lieu de continuer à perdre du temps pour regarder deux plaies et faire quelques tests de réflexes à la suite de rapides questions de contrôle. Et la jolie frimousse de l'anglaise n'est pas suffisante pour repousser les limites de ta patience.

Alors quand elle sur son bureau, pendant son visage en avant avec un ricanement provocant, te faisant perdre un peu plus de ta précieuse soirée pour des plaisanteries, les muscles de ton visage se crispent en un sourire froid. Tu laisses une chance silencieuse à ta patiente de se racheter en gardant ton regard ancré dans le siens quelques seconde avant de te résoudre.

Tes paupières se baissent lentement sur tes prunelles et tu te focalise sur la mine de ton crayon qui dessine quelques lettres entre les lignes de cette nouvelle page que tu fini par gaspiller pour ta petite comédie.

Cause : accident, pas de complication. Date : Assez loin pour en faire des blagues, pas assez pour faire face au sujet sérieusement… C'est noté.

Epelles-tu avant de fermer ton bloc-notes en un claquement déterminé. Tu dégages rapidement l'espace pour faire place à la consultation, décidé à en finir avec cette mascarade au plus vite. Alors tu te remet rapidement sur tes jambes, te dirigeant vers la table d'examen avec une remarque pour ta patiente.

Notez que si je ne suis pas contre une touche d'humour, je préfères la partager autours d'un verre en dehors de mes horaires de travail, pour être honnête. Alors si vous voulez bien vous donner la peine, Mademoiselle Megan, on a une consultation à terminer.

Tu l'invite à prendre place sur le divan médical, tapant d'un mouvement de main agité sur le matelas contre lequel tu prend appui. C'est pourtant pas ton genre de t'impatienter de la sorte pour si peu. Je dirais même que tu apprécie ce genre de répartie d'habitude, surtout de la bouche d'une jolie fille. Ca te plait, les échanges de phrases malicieuses du genre. Mais faut croire que le contretemps que représente ce rendez-vous t'auras mit sur les nerfs. Ou serait-ce la frustration de ne pas pouvoir rétorquer à ses réflexions comme tu le souhaites? Ne me dis pas, Matthew, que ta petite remarque précédente est une subtile invitation à se retrouver en ville.

notes : j'écris en #816750

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Aelis Megan
Sorcière

Aelis Megan
Sorcière
Ven 17 Avr - 18:08

mécanique fragile


Ouh, clairement monsieur était ronchon, il ne riait pas, pire, il s’énervait tout seul sans raison et il puisait dans un registre de platitude presque affligeant. D’un autre côté, les patients récalcitrants n’étaient pas si rares, il fallait assez souvent rappeler à tout le monde qu’une jolie blonde légèrement chétive mais surtout d’apparence relativement douce pouvait aussi gérer son domaine comme personne d’autre ne saurait le faire… à croire que personne ne regardait plus « la revanche d’une blonde » a cette époque.

-Trop concentré sur votre travail.


Avait calmement répété le médecin sans en ajouter d’avantage, inutile d’être dubitative, clairement l’ironie ne faisait pas partie des sujets maitrisés ce jour par le jeune doctorant. Donc autant souligner tout simplement l’absurdité dans cette phrase.

Après avoir annoncé une « raison » pour son accident, le médecin constatait que l’humour non plus ‘atteignait pas le jeune, et encore une fois elle se dit tout simplement qu’il avait passer une mauvaise journée ou avait reçu l’ordre de venir ici alors qu’il n’en avait pas la plus petite envie, aussi elle faillit reprendre pour lui raconter l’histoire officielle.

-j…


Mais là, elle le vit écrire et quand il se mis a dicté ce qu’il écrivait … disons que même la patience d’un ange avait ses limites, alors celle d’Aelis, ne fallait pas compter qu’elle en soit dépourvue. Enfin, elle allait faire encore un petit effort, après tout, il n’avait été désagréable qu’a l’oral peut être que pendant l’examen il le serait … moins.

-Puis je savoir ce que…


Oulà ça non.

Non.

juste non.

La blonde quitta sagement son fauteuil, elle le remit bien en place derrière son bureau, marcha a son rythme jusqu’à celui qui était a présent un intrus et avec un calme qui n’était plus qu’apparent, elle lui lâchât un :

-Assis.


Ferme.

Qu’il obéisse ou non n’avait absolument aucun intérêt dans son sens puisqu’elle déposa sa main robotique sur son torse et le poussa à obéir. Après quoi, elle resta bien droite devant lui, si elle avait eu des dons destructeurs probablement que là il n’aurait plus rien d’humain. La demoiselle savait être calme, patiente, elle savait se sacrifier pour les autres, et comme beaucoup de personnel médical, elle savait encaisser les coups des personnes en positions de faiblesses qui se défendaient comme des animaux traqués mais lui, il n’était pas de ceux-là. Lui il était simplement un con.

-Ici, chaton, tu n’es pas chez toi. Tu te trouves dans mon domaine et tu t’y conduis fort mal.


Elle leva juste un doigt qu’elle déposa sur ses lèvres avant de lui sourire a nouveau.

-Je ne suis pas mademoiselle Megan, je suis le docteur Megan, et puisque tu ne comprends pas je vais t’expliquer, parce qu’un vrai docteur, un bon docteur prends le temps de mettre ses patients en confiance et qu’apparemment tu n’es pas assez intellectuellement évolué pour comprendre que certains sujets peuvent être relativement délicats à traiter pour certaines personnes.


D’ailleurs tout ceci laissait presque planer le doute sur les recherches de l’autre tâche.

-Je plains tes futurs patients, puisque clairement je suis la première que tu rencontres réellement, saches de fait que lorsque tu entres dans la maison ou en l’occurrence sur le territoire de quelqu’un tu te dois de te montrer un minimum sous un bon jour pour éviter de te faire appeler par tous les noms d’oiseaux que ladite personne a en tête lorsqu’elle sort se réunir « autour d’un verre » avec des personnes qui lui donne envie de sourire et non de rendre son déjeuner.


La demoiselle s’accroupi face au brun comme elle l’aurait fait face à un enfant et son visage d’ordinaire si doux n’exprimait rien d’autre que du mépris a ce moment précis.

-Note que la consultation est déjà terminée de ton coté, tu as perdue le droit de me compter comme ta patiente car tu n’as pas ma confiance et que je préfère encore retirer ces choses que te laisser me toucher d’une façon ou d’une autre.


Bon, probablement qu’elle ne les enlèverait pas, mais les lui enfoncer au fond de la gorge lui avait traversé l’esprit un peu plus tôt.

-Maintenant on va partir sur une base simple, gamin, quand tu auras appris à respecter les grandes personnes et à ne pas venir vicier l’air de mon cabinet par ta crétinerie sans borne, alors j’accepterais que tu me présente tes excuses sans t’envoyer faire un câlin à mon armoire à seringue.


Sur ceux, elle se redressa, son visage redevint parfaitement représentatif du calme qui venait de revenir en elle, avoir relâcher tout ce qu’il avait fait monter depuis son arriver avait fait un bien fou a la blonde qui retourna tranquillement à son bureau.

-Une perte de temps mutuelle tout a fait instructive, merci.


Quoi s’était vrai ! Aelis venait de découvrir qu’elle avait un niveau de contrôle sur elle-même assez élever pour ne pas voir à combien d’injection d’adrénaline il pourrait survivre... très instructif.

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Matthew J. Adler
Traqueur Aspirant Chercher

Matthew J. Adler
Traqueur Aspirant Chercher
Sam 18 Avr - 2:44

mécanique fragile

ft. aelys megan
Assis.

Tu lèves les sourcils, Matthew, quand elle teinte sa voix de froideur. Le coin de tes babines se relèves naturellement, te demandant si t'as bien entendu ce que t'as entendu. La dernière fois que ce genre de mots ont été prononcés de cette façon en ta présence, c'était à des fins que l'on préfères ne pas détailler pour ne pas choquer les plus jeunes âmes, et ça sortait surtout de ta bouche. Sauf que tu sais, jeune homme, que tu n'es pas du genre à te laisser dresser par la première venue. T'as trop exercé ce rôle-là pour en accepter un autre. Alors si tu bouges à son ordre, ce n'est pas pour t'exécuter, mais bomber le torse. Tu te redresses, détachant tes mains de la table d'osculation pour te placer face à la jeune femme, l'observant avec austérité du haut de ton mètre quatre-vingt-six. T'es à deux doigts de lui dire que tu ne fais pas dans ce genre de fétiche avant la tombée de la nuit, mais tu te ravise pour respecter quelques règles de bienséance.

Pardon ?

Elle renchérit, se permet des surnoms un peu trop condescendant à ton goût. T'en arrives même à la trouver arrogante dans ces propos. Toi, Matthew, alors que tu n'es toi-même loin de te montrer modeste. Et ça te fait monter les nerfs, sa petite crise d'hystérie. Tu sais pas ce qu'elle attendait de toi, tu sais pas ce qu'elle a pour monter en mayonnaise à la moindre réflexion quand elle était la première à se montrer récalcitrante, mais ça termine ta montée de colère. Tu sens le sang qui afflux dans tes veines bien plus fort, bien plus vite. Ton cœurs qui s'accélère pour les mauvaises raison.

Et pendant que la toubib te fait la morale, sans avoir la moindre idée de qui tu es, et pourquoi tu es là, tu sens cette présence familière se glisser sous ta peau.  Tu la connais, cette colère. Celle qui a si facilement raison de toi.  C'est dur de la contenir sous tes allures froides, de garder ta bouche fermée quand elle certains mots fusent dans la pièce. "Crétinerie" te fait serrer les dents, mais c'est le "gamin" qui te fait décrocher un rire nerveux. Ok, boomer. Elle pas l'air d'avoir plus d'un an ou deux que toi, et pourtant ça te fait pas tiquer. Ca aurait pu, pourtant, mais t'es trop aveuglé par cette émotion. Tu vois rouge, Matthew, et c'est avec peine que tu arrives à mesurer le ton que tu emploi pour répondre à son attaque.

Très bien, Docteur. Je vois que vous ne faites pas exception à l'arrogance qu'on les médecins quand il s'agit de s'approprier un titre.

Tu t'approches de son bureau, avec une assurance inadapté pour quelqu'un qu'on venait de sermonner pour son comportement. Mais tu ne montre qu'un intérêt limité à la femme avec qui tu partage l'air électrique de la pièce. Tu te contente de récupérer tes affaires ou tu les a laisser, sortant d'une pochette de ta sacoche l'une de ces fausses cartes de visite que tu coinces entre deux ornements disposés sur la table. Ton prénom et ton nom en caractères d'imprimerie noir, suivit de la mention "Maître de conférence" et des logo de la faculté locale se détachent d'un document de contact sans fioriture.  Deux numéros de téléphones sont notés au bas, dont un qui redirige vers l'un de tes collèges qui se chargera de se faire passer pour ton directeur de recherche en cas de besoin.

Je ne suis pas docteur en médecine, alors oui, je ne suis pas là pour des patients. Je suis ici pour rendre service à un collège, et particulièrement sur votre lieu de travail à sa demande, pas pour envahir votre domaine. Ca ne m'empêche pas d'avoir soutenu ma thèse avec félicitations du jury, faisant de ce fait de moi un bon docteur. Mais en biologie, spécialisé dans les liaisons nerveuses. Vous savez, ce qui est susceptible de poser problème avec vos prothèses?

Tu remets ta veste d'un geste un peu trop mesuré pour être naturel. Tu sais, ceux emplis de cette retenue prête à lâcher à tout instant. Celle qui, quand elle cédera face à ton excès d'irritation, dirigea tes phalanges contre un mur, ou vers quelques shots pour embrumer ton esprit.

Maintenant, quand vous aurez compris que je sais comment faire mon travail et maîtrise les compétences qu'il nécessite, au lieu d'assumer que je suis là pour faire le vôtre, et que vous serez dans les dispositions nécessaire pour me laisser le faire, vous pourrez me rappeler pour qu'on s'assure du fonctionnement de votre appareillage. Ou vous pouvez vous débrouiller avec le Dr. Healy pour qu'il trouve quelqu'un d'autre de compétent pour le faire, comme vous le voulez.

Prêt à partir, tu resserres une dernière fois ta cravate avant de faire claquer la semelle de tes derby sur le parquet de la salle de consultation pour en quitter l'ambiance survoltée.

Sur ce, si vous voulez bien m'excuser, mais j'ai des recherches qui m'attendent. Mais vous n'en faites probablement plus, à votre âge, n'est-ce pas?

notes : j'écris en #816750

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Aelis Megan
Sorcière

Aelis Megan
Sorcière
Sam 18 Avr - 11:14

Bébé fais sa crise


La doctoresse n’avait absolument aucune envie pas plus que l’intention de flirter en cet instant, l’intrus avait juste user sa patience et ses limites par son impolitesse et sa stupidité, si bien que le voir sourire comme si après le « assis » la suite pouvait lui plaire… et bien ça confirma qu’il ne voyait pas lui-même ou était le problème dans la situation actuelle. Finalement, faute d’étudier les bras, il aurait probablement plus d’intérêt à essayer une thérapie.

Clairement, il n’apprécierait pas la leçon, normal, quel enfant apprécie de se faire ramener sur terre après avoir atteint le sommet du mont crétin ? Bien sûr, il fallait un adulte dans cette conversation, et de nouveau a sa place, la demoiselle ne répondit pas aux provocations du plus jeune tant qu’elle le pouvait du moins puisque monsieur continuait encore et encore à se donner des grands airs, évoquant ce qu’il avait dû faire pour obtenir le titre de docteur, le monsieur voulait jouer a qui a la plus grosse … qualification …  En oubliant un peu vite une chose, une chose que la blonde sortie tranquillement de son bureau et déposa sous ses yeux.

Un médecin généraliste possède également un doctorat.

Pas besoin de dire mot et probablement même qu’elle n’aurait pas dû répondre à celle-là mais pour décider un enfant à évoluer au moins un peu, elle n’avait pas le choix, il lui fallait répondre. Son air calme avait repris sa place, elle n’avait pas une fois élever la voix et il n’arriverait pas à le lui faire faire.

-C’est très bien, vous avez tout à fait le droit de vous faire appeler docteur.

Non elle ne le traitait pas comme un enfant qui fait une crise, donnant raison sur un thème pour ensuite rappeler les erreurs commises.

-Mais étant face a une doctorante, tu te dois, toi plus que quiconque d’utiliser les bons qualificatifs.


Ou juste un tout petit peu.

en même temps, ça n’était pas Aelis qui avait fait une crise, ça n’était pas elle qui avait montré trop d’arrogance et ça n’était encore pas à elle de subir, mais puisqu’elle était habituée à travailler avec les enfants récalcitrants autant ramener celui-ci a sa place.

-Je suis fort curieuse de découvrir le travail de votre thèse, probablement sera elle passionnante.


Caresse.

-Même si clairement basée sur de suppositions au vu de tes rapports à l’humain.


Bâton !

-Vous possédez en effet des qualifications qui ne sont pas les miennes.


La blonde s’amuserait presque, elle se moquait bien de la réaction de son vis-à-vis, s’il avait remarqué le jeu tant mieux, si ça l’énervait… ben quelque part tant mieux, ça lui apprendrait à jouer les messieurs je sais et maîtrise tout alors que clairement ça n’était pas le cas. Donc, caresse.

-Mais toi, sais tu détecter et traiter une maladie, chez l’enfant comme l’adulte et proposer des soins adaptés a chacun en fonction bien sur de ses allergies et des avancées des recherches dans le domaine médical ?


Bâton !

-J’ai en effet très bien compris ou vous vouliez en venir et je vous souhaite de mieux dormir cette nuit, vous réaliserez ainsi que vous avez fait beaucoup d’erreurs.


Caresse bâton !

-sûr ceux, j’excuse votre départ, c’est un début, et rassure toi, à mon âge, je suis encore capable de me remettre en question, c’est quelque chose que tu ne fais probablement plus de ton côté, n’est-ce pas ?


Caresse/bâton + bâton ! BIM ! A la niche le gamin !!

La blonde ferma tranquillement la porte sur un sourire et repris sa place a son bureau, elle rangea son diplôme et repris son travail pour le lendemain. Probablement qu’elle allait appeler quelqu’un pour discuter ce soir mais là, elle n’était pas aussi en colère que lui.


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